Jouer-Online Blog

Le monde du jeu en ligne
juin 17, 2009

Space Harrier

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , ,

Space Harrier

Sega innove en 1985 en sortat le premier shoot’em up en 3D : Space Harrier du grand Yu Suzuki.

Space Harrier est totalement fantaisiste, on contrôle le héros qui est accroché à son arme volante. Le style très flashy et enrobe un univers dantesque. Le bestiaire et les décors sont d’une richesse folle tout en restant très psychédélique.

Ca vous serez venu à l’esprit un mamouth cyclope ?

Quant à la musique, elle est démentielle. Elle est culte et pour tous les fans de GameOne, la musique vous rappellera sans doute quelque chose. Non ?! Et si je vous dit « mémoire vive » ?

Bon revenenons sur cette histoire de 3D. En fait de 3D, on devrait plus parler de pseudo 3D. A l’instar du mode 7 de Nintendo. Il s’agit d’astuce de rendu en 3D avec les capacités limités des machines de l’époque en 2D.

Les ennemis  sont en réalité des sprites sur lesquels zooment le moteur tout en effectuant une translation. Pour le décor c’est en fait un damier précalculé dont le système calcule la position et la taille. Bref on a pas de vrai 3D au sens actuel du terme. Mais à l’époque faut avouer ça en jettait méchamment.

Le gameplay était simple, mais carrément nerveux. On se déplaçait et on devait fracasser une touche de tir. En effet pas d’évolution d’armes dans Space Harrier, un seul méga gun et basta !

A chaque ennemis abbatus le score augmentait, mais il n’tait pas indispensable de tout détruire. Le simple fait de progresser faisait augmenter votre score. Le même système se retrouve dans Out Run et After Burner 2.

Un autre point à propos de la légende Space Harrier était sa difficulté. Il fallait en baver et surtout se montrer résistant !  Le nombre de niveaux, une grosse vingtaine et leur longueur rendait le jeu vraiment difficile à terminer.

Le succès du jeu a été tel qu’il a été rapidement porté sur beaucoup de plateformes, comme: 32X, Amiga, Amstrad CPC, Atari ST, Commodore C64, Game Gear, Master System, NES, PC Engine, Saturn, Sharp X68000, Sinclair ZX Spectrum…

Malgrés la vingtaine d’années, j’ai récemment rejouer à Space Harrier et il reste vraiment fun et rigolo. Sa musique et ses graphismes sont à la source de sa personnalité. Un jeu mythique que vous devriez prendre le temps de découvrir.

mai 20, 2009

Ecco The Dolphin

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , ,

Ecco The Dolphin

Ecco the Dolphin c’est le jeu d’aventure écolo, new age édité par Sega et créé par E. Ettore « Ed » Annunziata.

Inspiré par le roman de David Brin Marée stellaire, les cétacés sont des animaux très intelligents qui, comme les humains, vivent en société. Les cétacés s’appellent entre eux les chanteurs, ils communiquent tous quelles que soient leurs espèces respectives.

Sorti en 1992 sur Mega Drive (et ses copines), Ecco a été salué par la critique et par les joueurs. Non violent (ou presque), il était aussi d’une grande beauté. Le jeu était passionnant et l’histoire vraiment captivante.

Vidéo de la version Mega drive

Voici le résumé issu de Wikipedia :

Ecco est un dauphin habitant une crique de corail. L’histoire débute un matin où Ecco, alors qu’il s’amuse à bondir hors de l’eau avec ses amis, voit une tempête mystérieuse s’abattre sur la crique. Lorsque tout est redevenu normal, Ecco s’aperçoit que toute forme de vie a disparu dans la crique.

Il part en quête d’une vieille baleine habitant dans les eaux polaires qui aurait connaissance de toutes choses. Cette dernière le redirige vers l’astérite qui pourrait l’aider. Une fois arrivé, Ecco apprend que pour l’aider, l’astérite à besoin de tous ses globes, hors l’un d’eux est manquant, il aurait été perdu il y a longtemps.

Ecco se rend alors à Atlantis où il utilise une machine à remonter le temps. Il débarque alors au beau milieu de la Préhistoire. Dans une grotte, il découvre l’astérite mais encore jeune et sans la sagesse de son alter ego. Ne connaissant pas Ecco, l’astérite l’attaque et Ecco en se défendant, détache un globe. Il se retrouve alors re-transporté à son époque où il rend le globe à l’astérite.

Désormais investi de tout son pouvoir, l’astérite explique à Ecco la vérité : tous les 500 ans, une espèce appelée « Vortex » se rend sur Terre pour y prélever des créatures afin de subsister. Personne n’a jamais voulu les affronter car leur technologie est bien trop supérieure. Malgré cela, l’astérite donne à Ecco le pouvoir de respirer sous l’eau ainsi que la faculté de voir l’invisible et donc d’être en mesure de voir le Vortex (qui utilise sa technologie pour se camoufler).

Ecco est de nouveau transporté dans le passé mais cette fois juste avant l’incident. Ecco se laisse volontairement aspirer avec les autres au moment de la tempête et arrive dans un univers totalement différent du sien. Il évite les gardes et se dirige vers la base pour y trouver la reine Vortex. Ecco parvient à la détruire, il retrouve tous ses congénères et fait appel à son pouvoir pour demander à l’astérite de rouvrir le passage. Toutes les créatures sont transportées et reviennent chez eux. Ecco a réussi à sauver son clan et la crique retrouve son calme.

Eh oui ça change, des scénarii actuelles parfois mal ficelés. En tout ce sont 4 épisodes qui forment la série de jeux Ecco dont voici le détail :

  • Ecco the Dolphin (1992 sur Megadrive, Mega-CD, Game Gear et Master System puis réadapté sur Game Boy Advance avec le Sega Smash Pack en 2002)
  • Ecco 2 les marées du temps (Ecco The Tides of Time) (1995 sur Megadrive, Mega-CD, Game Gear et Master System)
  • Ecco Jr. (1995 sur Megadrive)
  • Ecco the Dolphin: Defender of the Future (2000 sur Dreamcast puis réadapté sur PlayStation 2 en 2002)
  • Ecco the Dolphin II: Sentinels of Universe (Annulé)

Ecco reste pour moi un ovni dans le paysage du jeu vidéo. Je me souviens surtout des musiques du jeu, magnifiques ! Et naviguer en eau profonde avec un dauphin tout en voyageant dans le temps, ça m’a fait rêver.

Les consoles next gen, pourraient se voir dotées d’une nouvelle version de ce jeu. Avec une vue à la Mirror Edge, des contrôles avec le mouvement, on pourrait avoir un gameplay fascinant et immersif. Fort de sa sensibilité écolo et à une époque ou tout être vert, Ecco pourrait aujourd’hui ressortir du placard et revenir sur le devant de la scène.

Reste à trouver un scénario aussi bon que dans ce premier opus 🙂

avril 22, 2009

Wonderboy

Author: Thibault W. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , ,

Wonderboy

Lancé en 1987, le jeu Wonderboy est considéré comme le gros hit de la console SEGA et cela jusqu’à l’arrivée de Sony. Il s’agit d’un jeu de plateforme qui ressemble étrangement à Mario.

Wonderboy est une sage décliné en une multitude de volets, on retiendra principalement :

  • Wonder Boy in Monster Land,
  • Wonder Boy III: The Dragon’s Trap,
  • Wonder Boy III: Monster Lair,
  • Wonder Boy in Monster World
  • et Monster World IV.

Vous incarnez un homme du nom de Tom-Tom. Ce dernier est tout à fait normal, sans pouvoirs extra-ordinaires ou n’importe quoi d’autre, mais reste néanmoins très courageux.

On apprend au début du jeu que Tanya, la petite amie du héros s’est faite enlever et le but du jeu est de tout faire pour aller la tirer des griffes du monstre qui la détient.

Le joueur doit diriger Tom-Tom à travers neuf niveaux composés de quatre « rounds ». Le dernier niveau ne peut être accessible que si Tom-Tom a préalablement collecté toutes les poupées à l’effigie de Tanya cachées dans chacun des niveaux.

Pour arriver à ses fins, notre ami possède de plusieurs cordes à son arc. Ainsi, il peut lancer des marteaux et dispose même d’une planche de skate et de biens d’autres gadgets dissimulés dans des œufs éparpillés sur l’île. Vous devez faire attention à ne pas ramasser les œufs rouge et blancs qui sont mortels.

Chacun des niveaux est différents des autres au niveau de l’environnement. En effet, on trouve des forêts, de collines, des océans, des cavernes, des palais glace, et des nuages. De plus, ces niveaux ne se parcourent que de gauche à droite.

Certes, les graphismes ne sont pas spectaculaire comparé aux jeux vidéo actuels. Ils sont cependant très colorés et bien réalisés pour un jeu de cet âge ! Toutefois, on trouve que l’arrière-plan du niveau se répète et devient très fade au bout d’un certain temps.

Du coté de l’ambiance sonore, les programmeurs ont fait l’effort de nous composer de jolies mélodies adaptées aux niveaux. En effet, la musique est joyeuse dans les niveaux où il n’y a que de petits monstres et plus sombre quand on a à faire aux boss. Dommage qu’elles soient elles aussi répétitives.

A coté de ces qualités évidentes, Wonderboy possède un défaut de taille : le gameplay. En effet, la maniabilité est trop compliquée et cela peut pesé dans la balance. Malgré tout, le résultat reste formidable.

Vidéo

L’épisode présenté est  Wonder Boy in monster world. Sorti sur Mega Drive il est l’un des meilleurs épisode de la série.

J’ai eu beaucoup de mal avec les contrôles sur clavier… Quand on a l’habitude d’un bon paddle c’est vraiment pas simple.

Ressources en ligne

avril 8, 2009

La fabuleuse histoire de Sega

Author: Thibault W. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , ,

Sega

Sega est fondée en 1954 par David Rosen au Japon. La société commence par développer et éditer des jeux vidéos ainsi que des bornes d’arcades, puis face aux succès engendrés des autres sociétés elle décide, elle aussi, de se lancer dans le marché des consoles.

Des premiers pas difficiles

En 1966, l’entreprise sort son premier jeu vidéo : Periscope. Connaissant un franc succès au Japon, Sega décide de poursuivre sa lancée et édite successivement The Fonz (1976) et Space Attack (1979).

De fin 70 au début des années 80, Sega produit des jeux d’arcade pour les premières consoles de jeux, comme l’Atari VCS2600 et la CBS Colecovision. Elle n’est pas encore une puissante maison d’édition, mais rencontre un premier succès avec Turbo (1981, vendu sur Colecovision), Frogger (1981) et Zaxxon (1982).

SG-1000 En 1982, la société sort le premier jeu vidéo utilisant un LaserDiscle (Astron Belt) et le premier jeu en 3D (SubRoc-3D). La même année, elle créée sa première console, la SG-1000 Mark 1,dont les ventes explosent au Japon. Le groupe sort l’année suivante, la SC-3000, qui est la version micro-ordinateur de la console, puis la SG-1000 II (version améliorée de la SG-1000 I).

Ces trois console ont un succès restreint, notamment à cause de la présence de la console NES de Nintendo sur le marché.

En 1983, le monde du jeu vidéo est frappé de plein fouet par un véritable krach. Sega à du mal à s’en remettre et finalement, Hayao Nakayama succède à David Rossen à la tête du groupe.

Enfin le début du succès ?

Après une période de creux causée par des changements de direction et de structure, Sega sort plusieurs jeux d’arcade qui rencontrent un immense succès. Des jeux comme Out Run (1986), After Burner (1987) et Shinobi (1987) apportent non seulement des fonds pour les futures créations, mais aussi un catalogue de jeu de qualité.

Master SystemEn 1986, le groupe décide de se relancer dans le domaine de la console en mettant sur le marché la Master System. Bien que cette nouvelle console soit sur certains points plus avancée que la NES de Nintendo, elle n’atteint pas le même niveau de popularité aux États-Unis. Ce manque de succès a de multiples causes. On peut citer la quantité de jeux qui a joue en faveur de la NES, ainsi que l’année qui sépare la sortie des deux consoles. De plus, l’accord qui existe entre Nintendo et ses éditeurs pèse certainement dans la balance. En effet, le contrat des éditeurs stipule que ceux-ci ne doivent produire que pour la console de Nintendo. Durant les quatre premiers mois suivant sa sortie, la Master System s’est vendue à 125 000 exemplaires contre 2 000 000 pour la NES dans la même période.

L’année 1989, est marquée par la sortie de la console mythique de Sega, la Megadrive (ou Genesis aux États-Unis).Megadrive Avec ce système, la société souhaite se tourner vers des joueurs plus matures. Deux ans plus tard, Sega vit un moment historique en dépassant Nintendo pour la première fois avec 55% des parts de marché en Amérique du Nord.

La fin d’une épopée

Game GearEn 1990, Nintendo lance son GameBoy. L’entreprise contre attaque, en produisant sa première console portable : la Game Gear. Un adaptateur de cartouches Master System, permet de jouer aux jeux Master System sur la cosole . Malgré ses capacités supérieures à celles de la GameBoy (notamment son écran couleur), c’est véritable un échec. Les raisons fut sa faible autonomie ( 2 heures pour 6 piles avec la Game Gear contre 18 heures avec la GameBoy pour seulement 4 piles ) par rapport à sa concurrente, son plus fort cout et son écran de moyenne qualité (bien qu’il fut plus grand et rétro éclairé).

5 ans plus tard, Sega refait une seconde tentative sur le marché de la console portable. NomadElle met au point la Nomad qui sort uniquement aux États-Unis. Elle a la même capacité technique que la Mégadrive mais connait elle aussi un échec cuisant.

SaturnAu milieu des années 90, un nouvel arrivant arrive sur le marché des consoles : Sony. Ce dernier fait sensation en proposant sa PlayStation. Sega qui tente alors de refaire surface, décide de mettre sur le marché sa toute dernère création : la Saturn. Malgré son prix relativement élevé, elle connait un certain succès au Japon, où elle concurrence assez sérieusement la machine de Sony.

Plus récente (1998), la Dreamcast est la première console 128 bits commercialisée. Elle intègre un modem qui permet aux joueurs de s’affronter sur Internet et de pouvoir naviguer sur des sites Web. Cependant, elle ne rencontra pas le succès estimé, surement à cause du lancement par Sony de sa PlayStation 2 au même moment.

Suite à ce nouveau revers, Sega décide de ne plus concevoir de consoles et de se concentrer uniquement sur la production de jeux d’arcades.

Un possible retour ?

Certes, Sega ne produit plus de consoles de salon, mais il semblerait pourtant qu’elle continue de facinée. En effet, on vient d’apprendre que la société Blaze Europe LTD, souhaite remettre la MagaDrive au goût du jour. Pour en savoir plus consultez notre petit billet à ce sujet.

avril 1, 2009

Le retour de la MegaDrive

Author: Thierry S. - Categories: Actualité, L'instant rétro - Tags: , , , ,

Blaze  réedite la Megadrive

Pour les nostalgiques des consoles qui ont bercés notre enfance, la société Blaze Europe LTD a décidé de remettre la Megadrive au goût du jour.

Ce n’est pas un poisson d’avril.

Un peu d’histoire

Lorsque la Megadrive est sortie, en 1988, Nintendo détient avec sa NES 92% du marché Japonais et 95% du marché Nord américain. La précédente console de Sega, la Master System, n’a pas rencontre le succès escompté aurès des salons Japonais et US.

Sega décide de s’appuyer sur ce qui fait sa notoriété à l’époque: ses jeux d’arcades. Hayao Nakayama, PDG de Sega, décide de créer une console 16-bit sur les bases du système d’arcade System 16.  Sega prend ainsi Big N de court et parvient à positionner sa nouvelle console dans les sallons US et Européens, tuant au passage la PC-Engine.

Deux années plus tard, la Super Nes est commercialisé et distancera la Mega Drive. La réponse du berger à la bergère en quelques sorte. Mais avec 29 Millions d’unités vendus c’est le gros carton de Sega, son dernier sur le marché des consoles. La Saturn n’a jamais véritablement convaincu et la Dreamcast a été stoppée trop tôt.

Le bundle Blaze

Plus qu’un simple reconditionnement, il s’agit d’une véritable gamme que la société à décidé de lancer:

On pourra donc rejouer à des titres phares tels qu’Alex Kidd, Alien Storm, Altered Beast, Bonanza Bros., Columns, ou encore Golden Axe…

Un bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, il semblerait,  qu’il soit possible d’utiliser les anciennes cartouches MegaDrive avec cette console. De plus, elle sera entièrement compatible avec les jeux de Genesis (US) et les jeux japonais.

Toutefois, on ne pourra pas utiliser des anciens accessoires tels que l’adaptateur Master System ou encore le bon vieux Light Phaser.

Pourquoi ce choix

Comme le fait remarquer si justement Business Garden, la MegaDrive a plus de vingt ans. Ce qui transforme les trentenaires  actifs en cibles marketing de choix. Un peu de nostalgie, quelques bons souvenirs, un zeste de marketing et un peu de technologie suffiront à convaincre les geeks nostalgiques.

Avec un marché de 29 millions de nostalgeeks potentiels auquel on additionne tous les fans de retrogaming et d’émulation le potentiel est important.

A lépoque Sega appliquait une politique très tolérante à propos de l’importation. Ce qui est parfaitement logique, Sega fonctionnait bien mieux en Europe qu’au Japon. La forme des cartouches dissociaient entre les version US, Japonaise et Européenne. Un coup de lime ou l’utilisation d’un adaptateur permettait de jouer très facilement à un jeu importés 🙂

Une politique qui aujourd’hui avec la mondialisation et l’hyper connection, devrait être remis au goût du jour plutôt que ces régionalisations de l’offre qui ne vise qu’à tirer toujours plus de gras sur le dos des joueurs. Mais c’est un autre débat.

Contrairement à Nintendo, Sega n’a plus de division « console ». En relançant la gamme, Sega obtient un nouveau canal de diffusion sans avoir à se soucier du support technique et logiciel de cette nouvelle entité.  En effet, la plateforme est une megadrive, aucun port du code des jeux n’est à réaliser.

C’est également un système maîtrisé et peu cher à produire. Republié la MegaDrive c’est faire du neuf avec du vieux. Pas de coûts en R&D, peu de marketing et un catalogue de jeux immenses (plus de 800, voir la liste complète).

Pourquoi j’en ai envie

Récemment je cherchais à m’acheter une PC Engine. Mais vu les prix, je me suis rabattu pour une MegaDrive en bon état (comprendre avec boîte et notices 😉 ) et quelques jeux.  Rien que pour la console, la cote MO5 pour la MegaDrive 2 est entre 20 et 30 €. Et en ce qui concerne les jeux, ils se négocient rarement en dessous des 10€ (en boîte et avec notices).

Avec cette offre, on dispose d’un système neuf avec 15 jeux pour 35 €.  Le prix est très sympa, quand on le compare au montant d’un seul jeu sur Wiiware.  Et on rejoue avec les memes manettes qu’avant !

En plus, je dispose de pas mal de cartocuhes Megadrive dans ma cave, je pourrais donc me refaire de bonnes parties de Flashback, Earthworm Jim, Micro Machines…

Et puis une petite console 16 bits à côté de la Wii ça sera cool, parce que c’était mieux avant 🙂

mars 24, 2009

Mini jeux MadWorld TV circulez y’a rien à voir

Author: Thierry S. - Categories: Jeux, Point de vue, Sites web - Tags: , , , , , , , ,

Madworld TV mini jeux

MadWorld Tv est le site de promotion de MadWorld, un jeu vidéo d’action développé par PlatinumGames et édité par Sega,  sorti sur la console Wii cette année.

Dès qu’on arrive sur le site on est accueilli à grand coup de vidéos mal doublées rappelant un peu l’esprit des shows sportifs américains diffusés sur la chaîne cryptée. Le DeathWatch, une émission où l’on peut voir des personnes s’entretuer pour le plaisir. La vedette de ce  » show télévisé  » est Jack.

Jack est un personnage assez singulier puisqu’il possède à la place de son bras droit, une sorte de prothèse mécanique, pouvant faire très mal, surtout quand il sort la tronçonneuse intégrée. Mais pour qu’il y ait plus de difficulté (ou plus de plaisir), il ne peut garder très longtemps cette forme. Pour plus de réalité, les réalisateurs ont eu la bonne idée d’intégrer deux jauges pour montrer ce que leur star pouvait encaisser.

Comment beaucoup de sites vitrines, on a pas grand chose à se mettre sous la dent. On peut trouver des fonds d’écran, une présentation du jeu Mad World et des jeux. Ils sont déportés dans un site annexe.

Vous avez le choix entre  » Têtes en l’air  » (où vous jonglez avec des têtes mais il ne faut pas laisser la tête tomber sur le sol car celui qui l’a fait tomber ce fait automatiquement décapité un autre personnage le remplace et vous jouez avec la tête fraichement découpée),  » Dans le mille  » (vous devez capturez vos victimes avec des pneus pour ensuite avoir le privilège de les transpercer à coup de panneaux de signalisation) et enfin,  » Marteau humain  » un remake du lancé en athlétisme sauf avec des humains 🙂

Jusque là ça à l’air sympathique et respectueux de l’univers gore et violent de Madworld. Mais les jeux sont vraiment mauvais. Pourquoi avoir fait le choix des stickmens ? La jouabilité est douteuse et aucun fun ne se dégage. Pire les jeux font tâches dans l’environnement graphique. Quand on voit la qualité de Halo Zero réalisé par des fans, il est vraiment regrettable que Sega n’est pas mis plus de moyen. Sony a réalisé avec Patapon 2 un advergame très réussie. SEGA pour le coup déçoit.

On peut néanmoins accepter une simplification des advergames en Flash pour des raisons techniques évidentes. Mais là, ce n’est pas acceptable ces jeux sont mauvais et désservent l’image et la promotion de Madworld.

Afin d’être exhaustif,  » L’entrainement complet  » vous permet, si vous entrez dans le classement des meilleurs scores, de débloquer certaines applications. Mais je n’ai pas eu le coeur d’aller plus loin.

Le site de Madworld est vraiment bon mais la partie mini jeux est vraiment baclée c’est vraiment dommage.

Les liens

mars 18, 2009

Flashback: The Quest for Identity

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , , , , , ,

Flashback: The quest for Identity

Réalisé par Delphine Software en 1992, Flashback s’est de suite imposé comme LA référence du jeu d’action/aventure. Fort d’un scénario et d’une réalisation impeccable, il a conquit les joueurs du monde entier.

Le jeu s’inspire du gameplay de Prince of persia transposé dans un monde futriste. Il reprend l’affichage 2d de profil et un rendu réaliste des mouvements.  La scénarisation de l’action et l’insertion de cinématiques inscrivent Flashback directement dans la lignée d’Another World (lui aussi réalisé par Delphine Software).

Le jeu a été diffusé sur Mega Drive (surtout), Super Nintendo, Amiga, PC-DOS et Mega-CD. Dans ces deux dernières on a le droit à des cinématiques plus jolies, des voies dans le jeu et des musiques de meilleures qualités.

A noter que Flashback a été pendant un certains temps le jeu vidéo français le plus vendu dans le monde. Des lapins débiles l’ont détrônés depuis. Mais ça c’est une autre histoire 😉

Histoire

En 2142, le joueur incarne un chercheur Conrad B. Hart, qui découvre l’existence d’entités extra-terrestres infiltrées au sein de la population. Ces dernières le kidnappent et lui effacent la mémoire ; il réussit malgré tout à s’enfuir mais atterrit en catastrophe sur un satellite de Saturne, Titan.

Le jeu commence à ce moment, où le joueur doit affronter les dangers de la jungle. Il doit tout faire pour déjouer ce complot planétaire.

Source Wikipedia

Gameplay

On vous parle d’un temps où la folie de la 3D n’existait pas encore (ou très peu). La 2D de profile était le standard absolu depuis Donkey Kong en passant par Mario et autres hérisson bleu.

Flashback s’inscrit donc dans cette catégorie de jeu. Mais il se distinguait par la gestion des contrôles du personnage. Là où Mario ou Sonic était clairement typé arcade avec des réactions rapides, Conrad réagissait avec réalisme. Les sauts étaient par exemple marqué par un temps de latence , lorsque vous couriez votre arrêt n’était pas immédiat. La jouabilité était exceptionnelle, le panel de mouvements riche : marcher, courrir, sauter, s’accroupir, faire des roulades, utiliser des objets sur la scène et de son inventaire, sortir un pistolet, faire feu…

Flashback demandait beaucoup de réflexion, votre personnage n’est pas armé comme une bête de guerre. Il fallait ruser et utiliser l’effet de surprise. L’intelligence des ennemis était poussée pour l’époque. Lorsque vous jetiez un caillou, un gardien s’en rendait compte et se dirigeait vers la source du « bruit ». Vous pouviez ainsi le surprendre et l’abattre.

Vous remarquerez d’ailleur dans la vidéo que je me suis un peu perdu dès le premier tableau. Saleté de sentinelles 🙁

Celà m’amène à vous parler des sauvegardes. Bon c’est une mega drive et à l’époque la sauvegarde c’est pour les faibles du paddle. On ne pouvait pas enregistrer quand on le voulait. Au mileu d’un niveau ou avant une séquence délicate on avait des terminaux qui permettaient de stocker sa position dans le jeu. Mais cette position était détruite lors de l’extinction de la console… Ah ah dommage 😉

En revanche, on avait le droit au début de chaque niveau à un code. Ce qui permettait de reprendre sa partie au début d’un niveau donné. Les codes variaient en fonction de la difficulté et de la langue sélectionnées.

 

Mon avis

Encore aujourd’hui Flashback malgrès ces 17 ans, détrône bon nombre de jeux de plateforme (même nextgen), tant son scénario est captivant. Son gameplay et ses graphismes rétro, restent au goût du jour. Flashback est une aventure unique que tout gamer devrait avoir vécue. L’ambiance cyberpub sur fond de conspiration gouvernementale propose une dystopia d’une société futur probable. On rescent clairement les influences Blade Runner.

J’étais à peine ado quand j’ai joué pour la première fois à ce jeux. Il m’a captivé et j’en garde un souvenir marquant. Plus que les première parties dans le noir de Resident Evil. C’était un jeu à la difficulté très bien gérer, qui avait une durée de vie longue. C’était le premier jeu où je me suis réellement fait embarquer dans une aventure vidéoludique immersive et forte. Ce scénario m’a ouvert l’esprit vers les créations cyberpunks de l’époque.

« Fade to black » sortie en 1995 est la suite de Flashback. Malgré des avancés techniques comme l’introduction de 3D vectoriel et de  rendu en raycasting, cette épisode se démarquait trop du premier. Les critiques lui repreochèrent ces changements et cette fracture avec le premier épisode.

Flashback fait parti de ces jeux qu’il convient peut être de laisser sans suite, au risque d’être déçu. Je regrette personnellement qu’aucun acteur ne pense à reprendre cette licence en respectant le gameplay de l’époque mais surtout la profondeur scénaristique.

Ressources


mars 11, 2009

Alex Kidd, le héros oublié de Sega.

Author: Thierry S. - Categories: Jeux, L'instant rétro - Tags: , , , , , , , ,

Alex Kidd sur Jouer Online

Alex Kidd ça rime avec le début de la guerre des consoles SEGA vs Nintendo. Sorti sur Master System en 1986, Alex Kidd devient la mascotte de Sega. Mais l’arrivée d’une autre star plus jeune et plus cool, le vaillant Sonic, a clairement ringardisé notre pauvre ami.

C’est vrai qu’avec son jogging rouge (hey t’as pas 10 francs ?), ses rouflaquettes, ses oreilles décollées et sa face simiesque Alex n’était pas ultra sexy. Et puis ses grosses mains ne lui servaient qu’à distribuer des gnions à ses ennemis, pas facile de draguer avec tout ça. Même un plombier moustachu aurait un look plus cool 😉

La réputation d’Alex Kidd tient surtout au cultissime « Alex Kidd in Miracle World« .  D’abord commercialisé en format boite sur la Master System, il a été ensuite intégré directement dans la ROM de la MS2. Chaque tableau était composé d’une séquence de plateforme puis d’un boss qu’il fallait souvent vaincre en jouant au janken (pierre-papier-ciseaux).

Voici le pitch d’introduction du jeu :

Dans le pays de Raxadian, Janken le Grand fait régner la terreur. Prince du royaume, Alex Kidd décide de partir lutter contre lui afin de sauver son peuple mais aussi son frère.

Il était possible de donner des coups de poings pour vaincre les ennemis, de sauter, d’acheter et d’utiliser des objets qui facilitaient la progression du joueur. Par exemple on pouvait obtenir une moto qui permet de faire une petite partie du jeu à toute vitesse, un hors-bord ou encore un hélicoptère à pédale !

Pour terminer un niveau, il fallait récupérer le gateau de riz pour les premières versions  ou le  hamburger pour les versions de la MS2. L’aventure était composée de 16 niveaux originaux et proposant à chaque fois un challenge plus relevé.

Ce jeu était très difficile et même, à certains endroit, sadique (SEGA c’était vraiment plus fort que toi !). Il m’a fallu près de 2 ans pour en venir à bout…

Celà s’explique par :

  • l’absence de système de sauvegarde, le game over entraîne le retour à la case départ,
  • l’absence de système de santé, on se fait toucher on meurt,
  • on perd au janken, on meurt
  • des pièges de fous, qui se souvient de ce foutu code et de ce piège planqué dans le décor ?
  • la jouabilité moyenne, le personnage réagissait lentement et manquait de précision.

Alex Kidd c’est du jeu old school à tous les points de vues !

Néanmoins pour l’époque, les graphismes et la musique étaient très réussis. Même aujourd’hui, le jeu n’a pas à rougir de certaines production de jeu en flash. La musique était super entrainante et le design haut en couleur.

Je m’excuse pour la mauvaise qualité de la vidéo, mais c’est loin d’être évident de récupérer les flux vidéos issu d’un émulateur. Il s’agit des séquences de démo du jeu, je ne pouvais pas filmer et jouer en même temps…

Alex Kidd fut mis en scène dans d’autres productions :

Notre petit héros a eu son heure de gloire avec la Master System, mais tira sa révérence avec elle. Son look trop kitch et la venu du hérisson bleu l’on mis définitivement au placard. Dommage car la licence avaient des titres de qualité et  reconnus par les joueurs.

Quelques ressources en lignes

octobre 17, 2008

Playsega.com c’est encore plus fort que toi !

Author: Thierry S. - Categories: Actualité, Sites web - Tags: , , ,

Sega a lancé son nouveau portail Playsega.com en version bêta.

Nick Pili (Network Business director chez Sega), explique sur gamingcasual.biz, que Playsega sera un mélange de titres classique de l’éditeur (historique ?) et de réels innovations.

Le portail est basé sur 3 fondamentaux :

  1. les mini jeux web,
  2. de la collecte d’item,
  3. un réseau social.

Les mini jeux

Playsega.com comporte pour le moment un nombre restreint de jeux, dont Sonic At The Olympic Games  (un port de la version mobile), The Hollywood Adventure Movie Quiz, et Ice Shuffle (un jeux de curling, je suis fan !).

Les jeux sont rangés par catégories : Arcade, Card, Puzzle, Quiz, Sports, Word and Sonic (on a pas finit de le voir le hérisson bleu 😉 ).

L’équipe en charge du projet indique également qu’une trentaine de jeux sont en cours de préparation. Bref va falloir suivre tout ça 🙂

La liste de tous les jeux

La liste de tous les jeux

la home page

La home page

Choisis ton personnage pour battre tous les records !

Choisis ton perso

La collecte d’item

L’inscription est entièrement gratuite et vous donne la possibilité de collecter des Sega Rings, qui vous permettront de customiser votre avatar ou votre appartement. Au départ on vous donne généreusement 2000 rings.

Vous obtenez des rings en jouant et vous en amassez plus si vous participez à des petites missions (genre des objectifs à atteindre, battre un score minimum…)

Avec vos rings vous pouvez même participer à une loterie pour gagner des prix. Coût du ticket ? 50 rings.

Un bon moyen de fidéliser les joueurs, mais est ce véritablement un levier ? Sur nos portail, nous remarquons que l’intérêt et la durée de vie d’un mini jeux ne dure jamais longtemps. Il faut sans cesse apporter de la nouveauté…

Mais il s’agit de Sega, ils ont dans leur ludothèque un bon paquet de choses à porter sur le web 🙂

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Mes rings

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La loterie

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Customisation de son avatar

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Le réseau social

Pour l’instant c’est en construction (bêta oblige), donc je n’ai pas pu tester cette partie.

J’ai hâte de voir la mise en scène de mon avatar dans leur réseau social.