Sega est fondée en 1954 par David Rosen au Japon. La société commence par développer et éditer des jeux vidéos ainsi que des bornes d’arcades, puis face aux succès engendrés des autres sociétés elle décide, elle aussi, de se lancer dans le marché des consoles.
Des premiers pas difficiles
En 1966, l’entreprise sort son premier jeu vidéo : Periscope. Connaissant un franc succès au Japon, Sega décide de poursuivre sa lancée et édite successivement The Fonz (1976) et Space Attack (1979).
De fin 70 au début des années 80, Sega produit des jeux d’arcade pour les premières consoles de jeux, comme l’Atari VCS2600 et la CBS Colecovision. Elle n’est pas encore une puissante maison d’édition, mais rencontre un premier succès avec Turbo (1981, vendu sur Colecovision), Frogger (1981) et Zaxxon (1982).
En 1982, la société sort le premier jeu vidéo utilisant un LaserDiscle (Astron Belt) et le premier jeu en 3D (SubRoc-3D). La même année, elle créée sa première console, la SG-1000 Mark 1,dont les ventes explosent au Japon. Le groupe sort l’année suivante, la SC-3000, qui est la version micro-ordinateur de la console, puis la SG-1000 II (version améliorée de la SG-1000 I).
Ces trois console ont un succès restreint, notamment à cause de la présence de la console NES de Nintendo sur le marché.
En 1983, le monde du jeu vidéo est frappé de plein fouet par un véritable krach. Sega à du mal à s’en remettre et finalement, Hayao Nakayama succède à David Rossen à la tête du groupe.
Enfin le début du succès ?
Après une période de creux causée par des changements de direction et de structure, Sega sort plusieurs jeux d’arcade qui rencontrent un immense succès. Des jeux comme Out Run (1986), After Burner (1987) et Shinobi (1987) apportent non seulement des fonds pour les futures créations, mais aussi un catalogue de jeu de qualité.
En 1986, le groupe décide de se relancer dans le domaine de la console en mettant sur le marché la Master System. Bien que cette nouvelle console soit sur certains points plus avancée que la NES de Nintendo, elle n’atteint pas le même niveau de popularité aux États-Unis. Ce manque de succès a de multiples causes. On peut citer la quantité de jeux qui a joue en faveur de la NES, ainsi que l’année qui sépare la sortie des deux consoles. De plus, l’accord qui existe entre Nintendo et ses éditeurs pèse certainement dans la balance. En effet, le contrat des éditeurs stipule que ceux-ci ne doivent produire que pour la console de Nintendo. Durant les quatre premiers mois suivant sa sortie, la Master System s’est vendue à 125 000 exemplaires contre 2 000 000 pour la NES dans la même période.
L’année 1989, est marquée par la sortie de la console mythique de Sega, la Megadrive (ou Genesis aux États-Unis). Avec ce système, la société souhaite se tourner vers des joueurs plus matures. Deux ans plus tard, Sega vit un moment historique en dépassant Nintendo pour la première fois avec 55% des parts de marché en Amérique du Nord.
La fin d’une épopée
En 1990, Nintendo lance son GameBoy. L’entreprise contre attaque, en produisant sa première console portable : la Game Gear. Un adaptateur de cartouches Master System, permet de jouer aux jeux Master System sur la cosole . Malgré ses capacités supérieures à celles de la GameBoy (notamment son écran couleur), c’est véritable un échec. Les raisons fut sa faible autonomie ( 2 heures pour 6 piles avec la Game Gear contre 18 heures avec la GameBoy pour seulement 4 piles ) par rapport à sa concurrente, son plus fort cout et son écran de moyenne qualité (bien qu’il fut plus grand et rétro éclairé).
5 ans plus tard, Sega refait une seconde tentative sur le marché de la console portable. Elle met au point la Nomad qui sort uniquement aux États-Unis. Elle a la même capacité technique que la Mégadrive mais connait elle aussi un échec cuisant.
Au milieu des années 90, un nouvel arrivant arrive sur le marché des consoles : Sony. Ce dernier fait sensation en proposant sa PlayStation. Sega qui tente alors de refaire surface, décide de mettre sur le marché sa toute dernère création : la Saturn. Malgré son prix relativement élevé, elle connait un certain succès au Japon, où elle concurrence assez sérieusement la machine de Sony.
Plus récente (1998), la Dreamcast est la première console 128 bits commercialisée. Elle intègre un modem qui permet aux joueurs de s’affronter sur Internet et de pouvoir naviguer sur des sites Web. Cependant, elle ne rencontra pas le succès estimé, surement à cause du lancement par Sony de sa PlayStation 2 au même moment.
Suite à ce nouveau revers, Sega décide de ne plus concevoir de consoles et de se concentrer uniquement sur la production de jeux d’arcades.
Un possible retour ?
Certes, Sega ne produit plus de consoles de salon, mais il semblerait pourtant qu’elle continue de facinée. En effet, on vient d’apprendre que la société Blaze Europe LTD, souhaite remettre la MagaDrive au goût du jour. Pour en savoir plus consultez notre petit billet à ce sujet.