Jouer-Online Blog

Le monde du jeu en ligne
février 11, 2009

A voir absoluement: La fabuleuse histoire du jeu vidéo

Author: Thibault W. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , ,

La fabuleuse histoire des jeux vidéo

Game One nous propose un reportage passionnant, commenté par Lorant Deutsch, sur l’histoire du jeu vidéo des années 70 (avec l’apparition du jeu Pong) à aujourd’hui.


Les participants

L’association Mo5 fondé par Philippe Dubois il y a plus de 10 ans. Elle a été nommée ainsi en hommage au micro-ordinateur Thomson MO5 sorti en 1984. Les fondateurs de l’association ont assemblé une des plus grandes collections d’Europe, dédiée à l’histoire de l’informatique et des jeux vidéo.C’est au sein de cette association mythique que Philippe Ulrich et Marc Lacombe (dit Marcus) se sont rencontré pour débattre sur le jeu vidéo.

Philipe Ulrich est le fondateur de la société de développement de jeux vidéo Cryo Interactive. On lui doit notamment des jeux comme Versailles, Megarace, Alien ou encore Dune.

Marcus est quant à lui, une figure emblématique du jeu vidéo. On le connait principalement pour son émission Level One, une émission phare de Game One, dans laquelle l’animateur avait pour mission de présenter le premier niveau d’un jeu vidéo. Level One est considéré comme la première émission populaire sur les jeux vidéo. Depuis 2007, il présente Retro Game One, une émission consacrée aux jeux vidéos des années 1980 au début des années 1990.

Le résumé

Le reportage se compose de deux grandes périodes fondamentales pour l’univers du jeu vidéo. De 1970 à 1975, on y présente Attari et les premières consoles, la guerre entre SEGA et Nintendo, les premières licences (Mario, Donkey Kong…) ainsi que des jeux marquants comme Pong, Space Invaders… De 1995 à nos jours, la console devient un véritable loisir grand public. Les consoles deviennent de plus en plus puissantes avec la PlayStation qui domine le marché. On y présente aussi la Wii acomme la console du « futur ». Le reportage aborde le cas des nouvelles licences à succès Tomb Raider, Grand Turismo

En résumé ce reportage permet aux fans de redécouvrir des consoles mythiques. Pour les novices, cela leur permettra de découvrir un pan, qui leur était jusqu’à là inconnu, de l’histoire du jeu vidéo

février 4, 2009

Microvision n°A268612

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , , ,

Ce matin c’est avec une émotion particulière que je rédige ce billet. Nous avons reçu en début de semaine notre Microvision. On a pas pu attendre, voici une revue de cette console mythique.

La Microvsion est la première console de jeu vidéo portable. En effet, on peut la qualifier ainsi puisqu’elle est la première à avoir un écran à cristaux liquides et permettant de changer de jeu. Conçue par Jay Smith (qui créa par la suite la Vectrex), elle fut lancée par la Milton Bradley Compagny en novembre 1979.

La console comporte un potentiomètre ainsi qu’un clavier adaptable à chaque jeu. Les jeux à cette époque étaient assez volumineux. Pour en changer, c’est toute la façade de la console qu’il faut remplacer. Il est intéressant que des jeux comme Blitz intègre des agrément sur l’écran (on pourrait presque parler de décor 🙂 ).

La Microvision a assez bien marché lors de sa sortie. Près de 8 millions de consoles ont ainsi été vendues l’année de son lancement. Néanmoins la pauvreté de la ludothèque (12 jeux au total) stoppa rapidement l’engouement qu’elle avait entrainée. Les jeux étaient dans l’ensemble de bonne qualité et apportaient des expériences variées.

Un autre point faible était la consommation. Elle est juste énorme. En effet, elle nécessite deux piles de 9 volts pour fonctionner. Ce qui a été un frein, le prix de ces batteries était relativement élevé à l’époque.

La Microvision est un monument de l’historie du jeu vidéo. Elle a ouvert la voie à la cultissime GameBoy et a posé les bases de tous ces petits jeux électronique à 1€ (façade spécialisée, buzzer et contrôle simplifié).

Nous avons eu la chance de dégoter sur ebay, une pièce en très bon état et avec 4 jeux (soit le tiers de la ludothèque). Ce qui est étonnant c’est la qualité des assemblages et du packaging, c’est limite prestigieux. Le tout a plus de 30 ans et se porte comme un charme, malgré une petite odeur de vieux. Ce fameux potentiomètre rotatif est vraiment une marque très seventies et so old school. J’adore !

Pour la peine, vu qu’on est super fier voici une série de photos réalisées ce matin :

La prise en main de la console est immédiate. J’ai pris de suite mon pied en jouant à « super casse brique » (un autre monument) en balançant le paddle de gauche à droite le tout avec les gémissements stridents du buzzer, 1978 nous voilà ! On a filmé tout ça pour vos petits yeux ébahis, et voilà le résultat :

Alors oui c’est que du gros pixels, oui y’a pas du music 5.1. Mais bon dieu c’est une émotion si particulière de pouvoir s’amuser avec des concepts si simples. Un vrai retour aux sources et même au delà pour moi. (Cette Microvision est mon ainée de quelques années).

Bref ce matin, au bureau c’était la séquence rétro nostalgique. Merci Microvision !

janvier 28, 2009

Nintendo : d’une crise à l’autre

Author: Thibault W. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , ,

Nintendo est fondée en 1889 par Fusajiro Yamauchi au Japon. Au départ, la société se spécialise dans les cartes à jouer : les hanafudas.  A partir des années 1960, l’entreprise décide de diversifier ses activités et se lance dans le marché du jeu sur arcade. Deux jeux vont faire la réputation de Nintendo dans ce domaine : Donkey Kong en 1981 et Mario Bros en 1983.

Parallèlement, Nintendo participe en 1972 aux cotés de Magnavox, à la création de la première console : l’ Odyssey. En 1977, le groupe se lance seul dans l’aventure et sort la Color TV Game 6.  Son succès va conduire l’entreprise à poursuivre dans ce domaine.

L’état de grâce de Nintendo

En 1983, un véritable krach frappe de plein fouet l’univers du jeu  vidéo. De nombreuses sociétés de production et de développement font faillite. Nintendo quant à elle, tente un coup de poker en lançant au Japon la Famicom (1984). En deux mois, environ 500 000 exemplaires sont vendus. A l’époque, la Famicom se démarque des concurrents par sa technologie et son prix très compétitif.

Forte de se succès, Nintendo décide d’investir le marché américain. Elle lance en 1985, la Nintendo Entertainment System. Proche de la Famicom, elle se distingue par son aspect plus tendance. La console s’avère tout aussi populaire, notamment grâce au jeu Super Mario. Nintendo devient en quelques temps le numéro un en terme de production  et de développement de jeux vidéo.

En 1989, la marque innove et lance sa console portable. Le GameBoy s’impose principalement par sa capacité à être transporté partout, son autonomie et le large catalogue de jeux proposés. Le jeu Tetris crée par Alexei Pajitnow est le premier à faire son succès.

Dans les années 1990, les sociétés NEC et Sega lancent respectivement la PC-Engine et la Megadrive. En réponse, le groupe sort la Super Nintendo. Les débuts sont difficiles mais l’entreprise retrouve très vite sa popularité grâce au succès du jeu Super Mario Bros 3.


La fin d’un mythe ?

En 1995, la firme connait son premier échec avec le Virtual Boy. Il s’agit d’une console qui se présente sous la forme d’un casque reprenant le concept de réalité virtuelle. La société tente de faire oublier ce fiasco en mettant en vente la Nintendo 64. Cependant elle ne connait pas le succès désiré. On la qualifie de dépassée face à  Sony et sa PlayStation beaucoup plus tendance par son design et par ses jeux en CR-ROM.

La même année, le jeu Pocket Monster, connu plus tard sous le nom de Pokemon est mis en circulation. Ce jeu permet au GameBoy de se propulser à la deuxième place des consoles les plus vendus de l’histoire.

Nintendo décide de lancer sur Nintendo 64, des jeux comme MarioKart 64, Golden Eye, The Legend en Zela : Ocarina of Time, qui feront le succès de la marque. Toutefois, elle ne retrouvera pas le triomphe d’autrefois.

La société tente de donner un second souffle au GameBoy en mettant sur le marché le GameBoy pocket (1996) et le GameBoy Light (1998). L’engouement populaire reviendra avec la sortie en 1999, du GameBoy Color.

Pour relancer les ventes des consoles GameBoy, Nintendo lance en 2001 le GameBoy Advance. Ce dernier, plus puissant que la Super Nintendo redonne un second souffle à la société.

A la fin de l’année, la Game Cube arrive sur le marché. La console permet de relancer les grands classiques de la marque : Metroid Prime, Super Smash Bros

En 2003, Nintendo lance le GameBoy Advance SP. La console se démarque de la version précédente par son design. Elle est repliable, son écran est éclairé par le bas et ses piles sont remplacées par une batterie.

Deux ans plus tard, la société annonce les sorties d’un nouveau Zelda et d’une nouvelle console : la Nintendo DS. Cette dernière atteint le sommet du secteur des jeux vidéo en devenant la console portable la plus populaire grâce à des jeux à la portée de tous. Elle se distigue du mythique GameBoy par son double écran tactile et l’utilisation d’un stylet.

Fin 2005, une troisième version du GameBoy Advance (le GameBoy Micro) est lancé au Japon et aux États-Unis. L’écran est de meilleure qualité et sa taille est plus petite. Il est également compatible avec tous les jeux du GameBoy Advance.

2009 : Nintendo face à la crise

La dernière console de Nintendo sortie en 2006 est la Wii. Elle est compatible avec certains jeux de la Game Cube. De plus, elle permet grâce à sa plate-forme virtuelle de téléchargement, d’avoir accès à certains jeux de La NES, Super Nintendo et Nintendo 64.  La console offre également la possibilité de jouer en réseau pour les jeux qui le permettent. Mais ce qui distingue la Wii de ses concurrentes, c’est le fait qu’elle rassemble toutes les générations. Grâce aux capteurs de mouvements, il suffit de bouger normalement pour pouvoir y jouer. Le joueur devient acteur de son propre jeu.

Depuis 2008, le marché du jeu vidéo doit à nouveau faire face à une crise. Sony est le premier à avoir été frappé par la crise. Ainsi, même si le stock de PS3 vendues ne cesse d’augmenter, le bénéfice et le chiffre d’affaire de la société baissent fortement. Un autre géant est lui aussi frappé de plein fouet : EA. La direction à récemment procédé à une vague de licenciements pour y faire face.

Contrairement à 1983, Nintendo est elle aussi menacée. Malgré le succès de la Wii, l’entreprise pourrait connaitre en 2009, une véritable récession. Toutefois, la société pourrait trouver un second souffle dans le lancement de sa nouvelle console portable : la DSi. Plus petite que la DS, elle est dotée d’un appareil photo et d’un lecteur audio.

Comme à son habitude, la réussite de Nintendo repose sur deux éléments : l’innovation pour conquérir de nouveaux marchés et le succès de ses licences (Mario, Donkey Kong…). Reste à voir si cela va suffir…

janvier 21, 2009

1983 : Les jeux vidéo dans la tourmente

Author: Thibault W. - Categories: L'instant rétro - Tags: , ,

L'instant rétro

Depuis le jeu Pong en 1972, les jeux d’arcades connaissent un véritable engouement populaire. Dans le même temps, la mise en circulation de la première console par la société Magnavox marque un véritable tournant dans l’industrie du jeu vidéo. Dès lors, le secteur connait une croissance exceptionnelle et génère des profits importants. Cependant ce phénomène reste fragile.

De nombreuses sociétés veulent profiter de cet effet de mode et on assiste très vite à une surproduction des jeux vidéo. En effet, dès qu’un jeu rencontre du succès, les sociétés se mettent à lancer de multiples dérivés provoquant une saturation du marché.

C’est le cas du jeu vidéo Pac-Man lancé en 1979 par la société japonaise Namco. Son succès a ainsi conduit à l’apparition du jeu Guppy sorti sur la console EXL 100 ou encore Clean Sweep sur la console Vectres.

Face au manque d’innovation et de nouveauté, les consommateurs finissent par se lasser et délaissent leurs consoles au profit de jouets plus traditionnels.

Pensant qu’il ne s’agit que d’un passage à vide de courte durée, les producteurs continuent à produire en grande quantité. Les stocks de jeux non vendus deviennent considérables. Or, il faut savoir qu’à l’époque, quand un jeu vidéo n’est pas écoulé par les magasins, ces derniers renvoient les stocks non vendus aux éditeurs.  Ceux-ci n’ayant ni les moyens, ni de nouveaux jeux à leur proposer pour les rembourser finissent rapidement par faire faillite.

L’affolement général se propage jusqu’aux distributeurs. Afin de vendre leurs excédants, les détaillants n’ont plus d’autre choix que de baisser les tarifs. De 35 $ en 1982, on passe à 5 $ l’unité l’année suivante. Les nouveaux jeux qui arrivent sur le marché et qui sont vendus plein tarif doivent faire face à la concurrence de jeux vendus à un prix dérisoire. Certains magasins finissent même par ne plus vendre de jeux vidéos.

En 1983, les éditeurs, qui résistent encore à la crise, sont les témoins impuissants de l’arrivée du micro-ordinateur. Les marques qui vendent les ordinateurs, mettent en avant le fait que le micro-ordinateur possède plus de mémoire, à une meilleure qualité au niveau du son et de l’image et permet d’exécuter plus de tâches que les consoles de jeux.

Certaines sociétés veulent profiter de la crise et lancent leur jeux uniquement sur ordinateurs. C’est le cas de la société américaine Electronic Arts. Cependant le buzz de l’informatique entraîne une nouvelle pratique : le piratage informatique. De plus en plus, des particuliers copient les programmes et les échangent, amplifiant un peu plus la crise.

La crise ne touche plus uniquement les jeux sur console. C’est tout le secteur qui est atteint. Si bien, qu’à la fin de l’année 1983, on ne parle plus de crise mais d’un véritable krach. On estime même que l’activité connait une chute de 300 %.

Malgré le contexte, la société japonaise Nintendo lance, en 1984, la FAMICOM. Après des débuts difficiles sa popularité monte en flèche. En deux mois, elle s’est écoulée au Japon à 500 000 exemplaires. Elle profite d’un prix qui défie toute concurrence, mais c’est surtout au niveau technologique qu’elle fait la différence.

Mais ce qui révolutionne le monde du jeu vidéo c’est le lancement, en 1985, de la Nintendo Entertainment System aux États-Unis puis en Europe marquant ainsi la fin d’une époque.

Le Japon devient alors le premier pays sur le marché des consoles, détrônant ainsi les États-Unis qui étaient jusqu’en 1983 les leaders incontestés dans ce domaine.

C’est le début de l’ère Nintendo qui va durer jusqu’au début des années 1990.

janvier 14, 2009

Aux origines de Space Invaders

Author: Thibault W. - Categories: L'instant rétro - Tags: ,

Qui ne se souvient pas de Space Invaders l’un des tous premiers jeux vidéo ? Considéré comme le premier « shoot them up », c’est l’un des plus influents et célèbres jeux de l’histoire du jeu vidéo.

Table de jeu

Space Invaders est le résultat d’une collaboration entre Tomohiro Nishikado (concepteur et développeur), Kazuo Nakagawa (designer graphique) et Michiyuki Kamei (designer sonore). Le jeu est apparu au Japon sur borne d’arcade. Celle-ci a la forme d’une table dans laquelle est incrusté l’écran et on joue assis grâce un joystick et un bouton unique.

Deux caractéristiques font que le jeu se démarque. D’une part, il s’agit du premier jeu à offrir une nouveauté au niveau du graphisme. Les concepteurs ont essayé de créer des formes par accumulations de pixels. D’autre part, il s’agit de l’enregistrement des scores des utilisateurs par ordre croissant, ce qui rend à l’époque le jeu attrayant.

Le concept du jeu est simple. Le joueur utilise un canon qu’il déplace horizontalement, au bas de l’écran, et doit défendre la Terre. Dans les airs, des rangées d’aliens se déplacent latéralement tout en se rapprochant de plus en plus du sol et en lançant des missiles. A chaque ennemi tué, le joueur gagne un point. L’élimination totale des aliens amène une autre vague d’ennemis plus difficiles à battre. Au début du jeu, le joueur possède quatre bâtiments destructibles, qui lui permettent de se couvrir des tirs ennemis. Par moment, des vaisseaux apparaissent et permettent au joueur, si il les détruits, de gagner des points bonus.

A noter que plus on détruit d’ennemis plus la vitesse du jeu augmente, renforçant ainsi sa difficulté.

Lancé en juillet 1978 au Japon, le jeu devient très vite un véritable phénomène culturel. C’est le premier succès d’une telle ampleur après le jeu Pong ainsi que pour une production japonaise. On estime à 350 000 le nombre de jeux vendus au niveau international.

Pour la petite histoire, le succès a été tel qu’il a provoqué au Japon une pénurie de pièces de monnaies obligeant le gouvernement à multiplier par quatre la production de Yen.

Space Invaders

Suite à ce succès, Space Invaders a été adapté sur console : Attari 2600, Atari 8-bit (en1980), MSX, SG-1000 (en 1985), et Game Boy (en 1990) pour ne citer qu’elles !
Surfant sur cette nouvelle vague, de nouvelles versions se sont développées de manière impressionnante. Si bien que chaque famille a finit par posséder sa propre version du jeu (Space Intruders, Space Invasion, Space Attack,…).

Au niveau mondial, des sociétés s’en sont inspirés pour développer leur propre jeu comme Galaxian pour la société Namco ou encore Moon Alien par Nichibustu (en 1979).

Bien que simpliste selon les critères actuels, il fait aujourd’hui partie des classiques originels du jeu vidéo !

janvier 7, 2009

Les années 70, tout démarre !

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , , , , , , , ,
L'instant rétro

Les années 70 sont les véritables débuts du jeu vidéo tel que nous le connaissons aujourd’hui. C’est à cette époque que quasiment tous les genres de jeux ont été créés et que les types de produits que nous connaissons ont vu le jour.

1971 – le premier jeu vidéo d’arcade : Computer Space.

C’est avec l’aide de Ted Dabney, que Nolan Bushnell mettra au point une version exploitable en salle de jeu de Spacewar. Nutting Associates, qui fabrique  des  jeux électroniques, décide d’acheter les droits d’exploitation et embauche Bushnell.

La livrée de la borne d’arcade adopte un look très futuriste pour l’époque. Aujourd’hui on parlerait plus de Snorky géant 🙂 Le caisson en bois protège le système électronique de la borne.  Cette machine n’intégrait aucun microprocesseur, RAM ou ROM. Tout était basé sur une machine à état créé à partir de composants de la famille TTL 74 et de divers composants analogiques. Une vraie prouesse quand on y réfléchit.

Voici une vidéo qui donne un bon aperçu du jeu :

Le gameplay était trop complexe pour l’époque et le jeu n’a pas rencontré un franc succès. Il fallait jouer avec des boutons pour manier la rotation, la propulsion et les tirs de missiles. Aujourd’hui, Computer Space serait un classique, mais pour l’époque c’était too much.

Voici quelques ressources pour ceux qui veulent creuser le « sujet » :

1972 – la première console : la Magnavox Odyssey

En 1966 Ralph Baer  et son équipe réussissent à faire fonctionner un jeu sur une télévision pour le compte de la société Sanders Associates. C’est après 6 prototypes que la brown box fut montrée à des fabricants.  Magnvox signa un accord fin 1970. Deux ans plus tard la console est annoncée et disponible uniquement dans les magasins Magnavox au prix de 99$. Elle connut un succès certain. C’est plus de 100 000 exemplaires qui ont été vendu. Il s’agissait du seul équivalent à Pong que l’on peut avoir chez soi.

Un petite publicité de l’époque:

Quelques ressources sur le web :

Atari

Atari est fondée en 1972, par Bushnell. Il développe la même année Pong. Les premières versions de la borne embarquaient un code assez sommaire, il n’y avait pas d’adversaire géré par l’ordinateur. Il fallait donc toujours être deux pour faire une partie. Atari vendra 19000 unités de sa borne et fait de Pong, le premier engouement grand publique du jeu vidéo.

Mais ce succès agace Magnavox, qui attaque Atari en justice. Pour eux, Pong est une copie d’un des jeux disponible sur Odyssey. Pour quelques  centaines de milliers de dollars, Atari obtient de Magnavox l’autorisation inconditionnelle de fabriquer du Pong à toutes les sauces possibles.

La compétition devenant de plus en plus rude Ted Dabney revant ses part à Bushnell en 1973. Les années suivantes virent leurs lots de clones et autres copies de Pong.

En 1975, Atari revend l’exclusivité à Sears sur Pong pendant un an. Le jeu devient la sensation de noël 1975.

En 1976, Bushnell revend Atari à Warner Commubnication pour 28 millions de dollars et reste à la tête de l’entreprise.

En 1977, outre le lancement des Pizza Time Theater (des restaurants avec salles d’arcade décorées d’animaux robotisés), c’est le lancement de l’Atari 2600. Elle s’inspire du système de cartouches de la Fairchild Channel F. Ses cartouches intégraient des mémoires où sont stockées les données logiciels du jeu. Elles avaient le même format qu’une cassette audio 8-pistes.

L’Atari 2600 est une console de seconde génération produite en 1977 et 1991. La console est vendue à plus de 25 millions d’unités.  Elle rapporta beaucoup d’argent à la société jusqu’en 1983 avec la crise du marché du jeu vidéo.

L’Atari 2600 c’est la console sur laquelle ont débarqué dans les salon des titres comme :

  • Space Invaders
  • Adventure
  • Pac-Man
  • Asteroids
  • Les premiers jeux sous licence : ET, Raiders of the lost Arks (Indiana Johns et l’arche perdue)

Bref c’est la première vraie console comme nous les connaissons aujourd’hui.

En 1978, Bushnell doit quitter les reines de la société qu’il a fondé sous la pression des dirigeant de Warner.

Activision

La politique d’Atari concernant la rémunération des développeurs n’était pas proportionnelle aux succès. Ainsi Rick Mauer, le développeur de Space Invaders eut droit à un joli chèque de 11 000$ alors que le titre en a rapporté plus de 100 millions à la firme.

De plus en plus de personnes s’élèvent contre la politique d’anonymat d’Atari. C’est ainsi que le premier easter egg fait son apparition dans le jeu Adventure de Warren Robinett.

Du coup beaucoup de programmeurs quittent Atari et fondent leur société de développement. C’est ainsi qu’est né, en 1979, Activision le premier éditeur tiers de l’histoire du jeu vidéo.

Le Japon se réveille

Nintendo

Concernant Nintendo c’est assez discret, mais la firme lance sa première borne en 1978: Othello. Ca ressemblait à ça :

Gun Fight

Gun Fight est le premier jeu vidéo de la société chicagoane Midway Manufacturing. C’est aussi le premier jeu de l’histoire à utiliser un microprocesseur, l’Intel 8080. (Ah ce mythique 8080, c’est lui l’ancêtre de vos superbes Core2Duo !). Après un petit lifting, il a été diffusé aux USA. Il devient ainsi  le premier jeu japonais à disposer d’une diffusion mondiale. Le principe de jeu a même été repris dans Outlaw de Atari en 1976.

Space invaders

Mais le véritable évènement, c’est  Space Invaders. C’est après Pong, l’un des jeux les plus influents. Le joueur contrôle un canon laser qui peut se déplacer horizontalement, au bas de  l’écran. Au départ on peut se protéger derrière 4 bâtiments des tirs ennemis. Mais ils sont destructibles, tant bien qu’à un moment il faudra faire face seul aux hordes aliens venues envahir la Terre. L’objectif est de détruire tous les vaisseaux aliens.

Le jeu fut créé par Tomohiro Nishikado (concepteur et développeur), Kazuo Nakagawa (designer graphique) et Michiyuki Kamei (designer sonore). Le développement du jeu à proprement parlé a pris trois mois, mais le développement de tout l’environnement de programmation a duré près de six mois.

Space Invaders a eu de multiples versions à travers le monde. C’est le premier jeu de shoot’em up de l’histoire.

C’est un véritable carton, les profits générés par la licence s’élèvent à un bon demi milliard de dollars et ceux malgré une protection insuffisante du jeu. C’est peut être également une raison de son énorme succès.

Ce jeu est un tel phénomène que nous en reparlerons plus en détail la semaine prochaine.

Les autres précurseurs

Les premiers jeux vectoriels

Cinematronics lance  en 1978, Space Wars, une variante de Spacewar et de Computer Space. Le jeu est original par l’emploie d’un affichage dit vectoriel. On se base sur des vecteurs (des segments lumineux), plutôt que par des pixels (point lumineux). Cette méthode sera précurseur d’une méthode d’affichage de polygones texturisés et animés en trois dimensions, ce qui aboutira à nos si eye candy jeux en 3D.

La page wikipedia de Space Wars

La première console portable

Et non la Game Boy n’est pas la première dans le genre portatif.  Il s’agit de la MB Microvision.  Elle a été lancée en 1979 et conçue par l’ingénieur Jay Smith, père des consoles de jeux Vectrex. Elle utilisait des cartouches de jeux interchangeables. Elle connut un succès très important dès le début de sa commercialisation.

Cependant sa ludothèque pauvre (12 jeux au total) et d’autonomie stoppa assez rapidement l’engouement des futurs acheteurs. Dommage… Cela reste une pièce très convoitée pour les collectionneurs.

Plus d’information sur la page wikipedia

décembre 31, 2008

Les origines du jeu vidéo : Spacewar!

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , ,

Pour débuter notre nouvelle thématique je vous propose un retour au source, soit un bon de 47 ans. Pour le coup on est carrément ultra rétro !

Nous sommes en décembre 1961 au  Massachusetts Institute of Technology sur un PDP-1 de chez DEC. C’est en voulant démontrer les capacités techniques de cette machine que Wayne Wiitanen, J. Martin Graetz et Steve Russell décidèrent que la meilleure démonstration serait un jeu.

Le PDP-1 était une machine extraordinaire pour l’époque:

  • 4000 mots de 18 bits de mémoire,
  • un cycle machine de 5 micro seconces,
  • capable de gérer plusieurs flux d’entrées (indipensable pour jouer à 2),
  • un interrupteur marché/arrêt et la capacité à démarrer très rapidement,
  • ses dimensions compactes, qui font de cette bécane l’un des premiers micro-ordinateurs.

Inspirés par le Cycle du Fulgur et certainement par le programme Apollo, ils (surtout Wayne Wiitanen) décidèrent de créer un jeu de combat spatial.

L’histoire veut que Steve Russel est un peu trainé des pieds au début du projet. C’est donc en 1962 que le jeu est conçu par Steve Russell, Peter Samson, Dan Edwards, Martin Graetz, avec la participation d’Alan Kotok, Steve Piner, Robert A Saunders et d’autres membres du MIT.

Petite anecdote sympa, au début du développement les étoiles étaient placées aléatoirement. Puis Peter Samson, un ami de Steve Russell, ajouta une fonction générant un fond d’étoiles correspondant à de vrais constellations. Le programme fait 9ko et les graphismes sont tous en ASCII.

Le jeu est terminé en avril 1962 et est présenté lors d’une journée « portes ouvertes ». Les membres de l’entreprise DEC se rendent sur place et sont supris (positivement) par cette utilisation de leur machine.

Voici le résultat:

Par la suite les membres de l’équipe Spacewar se dirigèrent vers d’autres horizons. Spacewar quant à lui a été revu, amélioré et modifié à tout va par les hackers du MIT. Mais l’adaptation la plus marquante fut celle réalisé en 1969 (année érotiiique… désolé) sur un système PLATO, le réseau qui reliait tous les ordinateurs du MIT et ceux d’autres université), par Rick Blomme. Cette version permettait de s’affronter via 2 ordinateurs connectés via le réseau : le jeu online est né!

Spacewar c’est la source de toute l’industrie du jeu vidéo. Même s’il ne rencontra pas de répercution mondiale. Ce n’est que 10 ans plus tard, en 1972, que Nolan Bushnell et Pong rencontra la gloire et fera découvrir au grand public le jeu vidéo.

Pong est également le premier succès commercial de ce qu’on appellera plus tard l’industrie du jeu vidéo. Mais Bushnell n’est pas étranger à Spacewar, c’est après l’avoir découvert à l’universite de l’Utah, qu’il décide de créer un nouveau business. Il repompa Spacewar et diffusa Computer Space, mais ce fut un échec. C’est en simplifiant ses concepts et en s’inspirant d’un jeu de tennis de l’époque qu’il lança Pong.

Bushnell n’est pas le père du jeu vidéo en tant que tel, mais belle est bien de l’industrie que l’on connaît aujourd’hui. Il a su développer un premier business model et prouver que celà était une activité profitable.

Ressources

décembre 30, 2008

L’instant rétro, le rétro gaming arrive sur jouer-online.com

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , , ,
L'instant rétro

Je fais parti de ce qu’on appelle aujourd’hui la génération numérique.

  • J’ai vu les premières consoles de salon débarquer.
  • J’ai vu le lecteur cd audio aussi gros que l’ampli de la chaîne HiFi (ça a mal vieilli HiFi).
  • J’ai fait mes premiers pas sur des PC avec des écrans monocolores verts.
  • j’ai joué avec la TORTUE et j’ai trouvé le TO7 génial.
  • Mon Amstrad puis mon Comodor d’occasion m’ont ébloui.
  • Tetris m’a rendu insomniaque.
  • Je trouve la manette de la NES ergonomique.
  • J’ai grillé un milliard six cent milles piles sur ma Game Gear.
  • J’ai jamais réussi à finir Alex Kid sur ma Master System.
  • J’avais une Mega Drive et mon meilleur pote une SuperNes et on s’engueulait tout le temps.
  • J’ai été scotché par les textures de Lara Croft.
  • J’ai pleuré la mort de la Dreamcast.
  • J’ai toujours rêvé d’avoir un varan qui s’appellerait Yoshi.

Bref j’ai un affecte particulier avec l’industrie du jeu vidéo. Elle a bercé une partie de mon enfance et a bouffé une bonne partie de mon argent de poche pendant mon adolescence.

Du coup c’est avec délice que je regarde l’émission présentée par Marcus: Rétro GAME ONE . Et lorsque j’ai lu sur le  blog de Thierry Roget son billet à propos de 95 jeux vidéos des années 80 en ligne et gratuit, je me suis dit qu’il serait bien de partager avec vous un billet hebdomadaire sur le jeu vidéo rétro disponible en ligne.

En effet, sur le net vous avez beaucoup de ports d’anciens jeux réalisés par des fans. Il existe également des émulateurs en ligne ou sous forme d’exécutables. Ils permettent de rejouer via votre ordinateur à de vieux jeux sans vous ruiner. Oui parce qu’une borne d’arcade c’est vieux et ça coute la peau des fesses.

D’autre part, beaucoup de studios de jeux flash explorent des gameplays issus des jeux des années 80 (notamment Nitrome). Je pense donc qu’un regard en arrière nous permettra de mieux comprendre ce qui se fait aujourd’hui et peut être de trouver des idées pour demain.

Je déclare donc ouverte la catégorie rétro gaming sous le nom de « L’instant rétro » sur Jouer-Online.com. J’essaierai donc de publier tous les mercredis un billet sur le sujet. D’ailleurs signe du destin, ce billet est le 80ème de ce blog 🙂

A ce propos puisqu’on sera un peu oldies, vous devez avoir lu au moins une fois le Manfeste du oldies.

Manifeste du oldies

Être Oldies, c’est aimer les pixels. Des gros, bien flashs et carrés;
C’est voir la vie en 256 couleurs et ressembler à un sprite.
Un pur oldies entend en midi. Ses tympans sont en 4 pistes à 2 voix
Et il lit l’heure sur un « Game & Watch » Nintendo aux couleurs de « Donkey Kong ».

Être Oldies, c’est penser à « Space Invader » quand on parle de la guerre en Irak
Et visualiser « Streets Of Rage » quand Sarkozy combat l’insécurité.
Sous le lit d’un Oldies traîne un vieux clavier Bontempi miteux,
A coté d’une boite à chaussure remplie de cassettes de jeux Amstrad.

Être Oldies, c’est trouver que la Vectrex surpasse la X-Box en graphismes
Et mettre comme sonnerie sur son portable la musique de « Zelda ».
Un Oldies aime les pads « à l’ancienne », avec leur croix directionnelle en forme de « + »
Et coule dans le ciment les sticks analogiques de la Nintendo 64.

Être Oldies, c’est vomir sur les cartes-mémoires, qui en plus sont trop chères;
C’est trouver inutile qu’une manette vibre quand on se prend un gnon.
Le vrai Oldies ne comprend pas qu’un jeu puisse être sur autre chose qu’une cartouche
Et il adore le stupide mécanisme de chargement des jeux Nes.

Être Oldies, c’est configurer Windows en 16 couleurs avec une résolution 640×480
Et regarder pendant des heures le defragmenteur de disque en écoutant Francis Lalanne.
Le puriste Oldies mate « Final Fantasy – Les Créatures de l’Esprit » en noir et blanc
Et cache exprès sa télécommande pour faire comme-à-l’époque-où-y’en-avait-pas.

Être Oldies, c’est organiser des tournois à « Bomberman » en buvant du Tang;
C’est écouter le thème de « Tetris » en Dolby Digital 5.1 sur sa sono Bang & Olufsen.
Un Oldies pur et dur possède un hérisson appelé Sonic, une tortue nommée Bowser
Et refuse de manger des escalopes aux « Toads » de paris.

Être Oldies, c’est trouver que sa voisine ressemble à Koopa Troopa;
C’est vouloir appeler son fils Link et sa fille Daisy.
Un Oldies déclenche exprès une inondation rien que pour téléphoner à son plombier
En espérant qu’il s’appelle Mario et porte une grosse moustache.

Être Oldies, c’est vouer un culte à M. Wright, le manitou de « Sim City »
Et avoir encore envie de se perfectionner à « Street Fighter 2 ».
Un véritable Oldies joue à « Batman Returns » sur Game Gear
Juste pour le plaisir de planer et se balancer avec le grappin.

Être Oldies, c’est vomir en jouant à « Doom » sur un rétroprojecteur 52″
Après avoir ingurgité 12 litres de rhum, 5kg de bon-becs et des lasagnes à la bolognaises.
Un Oldies pur souche dors avec une peluche Yoshi qu’il n’a pas lavée depuis 1992
Et a deux queues de renard suspendues au rétroviseur de sa Traban (une vraie voiture Oldies).

Être Oldies, c’est se nourrir de fruits en faisant des petits bruits comme dans « Fruity Frank »
Et porter un casque de moto avec une antenne en forme de boule rose.
Le Oldies ne dort pas, il se « met en veille »
Et son cerveau est un CPU de type 68000 cadencé à 7,670442Mhz.

Être Oldies, c’est apprendre à dessiner sur « Art Alive » et trouver ça beau.
C’est élever des lemmings, leur teindre le poil en vert et leur tricoter des blouses bleues.
Un bon vieux Oldies garde son premier Game Boy sous une cloche de verre pressurisée
Et prie chaque soir devant l’autel où trône sa Coleco Vision.

Être Oldies, c’est jouer à « Soleil » juste pour faire tourner sur place son personnage
Tout en écoutant le soundtrack intégral de « Chrono Trigger » sur son MD.
Un Oldies extrémiste défèque sur la Game Cube et urine sur la PS2
Et pense que la Jaguar est une putain de console (car comme tous les extrémistes, il est con)

Si être Oldies c’est ça,
Alors j’en suis.

Ghost_Rider

Mine de rien on commence à avoir un rythme sympa:

  • Lundi: « La sélec du week end »
  • Mercredi: « l’instant rétro »
  • Le reste du temps des revues de jeux, de l’actu…

Allé à demain !

novembre 25, 2008

Steppenwolf la saga

Author: Thierry S. - Categories: Jeux - Tags: , , , , ,

« Steppenwolf : The X-Creature Project » a ne pas confondre avec le célèbre groupe de rock des années 70 (et leur célèbre BOOOOORN TO BE WIIIIIILD 😉 ) est pour nous un monument du jeu en ligne.

Il s’agit d’une série de 24 épisodes qui a débuté  en 2003, joli pied de nez à l’éphémérité traditionnelle des jeux en ligne. Stéphane a publié il y’a quelques peu sur notre blog de solutions de jeux en ligne,  la solution complète de Steppenwolf. C’est pourquoi j’ai décidé de remttre en avant cette fameuse série éditée par Warner Bros et Sarbakan.

Voici le speech à propos de l’histoire:

Pendant des décennies, l’entreprise Donovan a effectué des recherches sur le secret de l’immortalité de l’homme. Leur travail le plus récent est le projet X-Creatures, sur la base que les célèbres créatures mythiques et légendaires (comme le Yeti, le Monstre du Loch Ness et Mokole Mbembe) sont en fait des survivants des espèces de la préhistoire. Isolé dans une installation top-secrète près du Mont Erebus en Antarctique, le projet de l’entreprise a réuni les meilleurs et les plus brillants afin d’isoler les gènes qui ont permis au X-Creatures de survivre à ce jour et de trouver un moyen de les transmettre à l’homme. Il a ensuite échoué, lorsque le chef du projet s’est injecté l’ADN des X-Creatures le transformant en un horrible monstre. Trois ans plus tard, le projet a redémarré tranquillement. Le seul problème est de retrouver les X-Creatures et d’obtenir un échantillon d’ADN de leur part. Nul ne sait où ils sont, ni comment les capturer… A l’exception d’un homme : un solitaire connu seulement comme le Steppenwolf vivant dans une lointaine région du Congo et qui a de très bonnes raisons de détester Donovan.

Steppenwolf est tout d’abord d’une grande qualité esthétique, tout a été réalisé comme un véritable dessin animé. C’est vrai que le design fait un peu old school mais c’est ce qui donne ce côté sympa et cartoon au jeu.

Le jeu n’est pas évident, et il faut s’accrocher pour en venir à bout. Les combinaisons d’actions et d’objets ne sont pas du tout triviales à découvrir. C’est une série où vous vivrez une véritable aventure vidéoludique. Le scénario a clairement été favorisé et c’est une bonne chose. Ce jeu s’inscrit dignement dans la lignée d’un Monkey Island et d’un Beneat A Steel Sky.  Faut avoir un peu de bouteille pour se souvenir de ces jeux 🙂

Warner diffuse un trailer du jeu, visible en cliquant ici. Bon il est tout petit mais il date d’un temps ou les connexions n’atteignaient pas encore les dizaines de MBits 😉

C’est rétro mais sans être ringard. Ah mes amis je vous ai compilé une gamelist pour accéder plus facilement aux différents épisodes et aux solutions associées. J’ai un seul petit regret, c’est le contrôle au clavier, mais vous me direz ça rajoute au côté bien old school des familles.

Chapitre 1 : Mokele Mbembe

Chapitre 2 : The Yeti

Chapitre 3 : The Heruka

Chapitre 4 : The Kraken

Chapitre 5 : The Chubacabra

Chapitre 6 : The Heruka

septembre 4, 2008

Rétro des consoles de 72 à maintenant

Author: Thierry S. - Categories: Vidéos - Tags: , ,

C’est un peu hors sujet, mais bon 😉

The Evolution of the Games ConsoleThe most popular videos are here

Vraiment sympa ! Moi j’ai débuté avec une NES, s’en est suivi une Super Nintendo, une GameCube et une Wii. A côté y’a eu quelques achats en occasion d’une master system 2, une mega drive et un prêt assez long d’une playstation… Wow ! Et vous ?