Jouer-Online Blog

Le monde du jeu en ligne
avril 15, 2009

Amiga mon amour de toujours

Author: Thibault W. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , ,

Amiga le survivant

L’histoire de l’Amiga commence en 1982. A cette époque, les jeux vidéo faisaient fureur dans le monde entier. Pour la petite histoire, c’est grâce aux investissements de trois dentistes que cette console a vu le jour.

On doit cette machine à Jay Miner qui travaille alors chez Atari sur des ordinateurs comme l’Atari 800. Ce dernier à l’idée de faire une console plus performante que les consoles de l’époque en y installant notamment un lecteur CD. La direction d’Atari rejette la proposition car elle craint que cette nouvelle console fasse de l’ombre à sa console qui fonctionne bien à l’époque.

Jay Minner décide de quitter le groupe avec un autre développeur, Larry Kaplan pour fonder sa propre entreprise : Hi-Toro.

Les deux amis s’attaque rapidement à leur projet, et un premier prototype nommé Lorraine sort sur le marché. Il se présente sous la forme d’une machine composée de plusieurs cartes électroniques et non pas encore de puces en silicium.

Plusieurs sociétés se montrent intéressées : outre Apple, Sony, Philips, et Hewlett-Packard, c’est Atari, pourtant sceptique au départ, qui propose de racheter la société.

Finalement, c’est une autre société (Commodore) qui achète Amiga avec l’objectif de remplacer leur propre machine : le Commodore 64. Lorraine devient alors un ordinateur à part entière et s’appelle tout simplement Amiga.

Amiga 1000Le premier Amiga est produit fin 1985, et sort en Europe début 1986. c’est bien plus tard, qu’il est référencé en tant que Commodore-Amiga 1000 (A1000). Les ventes sont très décevantes en partie à cause du prix). Commodore fut obligé de descendre le prix de son ordinateur. Les ventes de l’Amiga décollèrent enfin car l’Amiga est techniquement bien plus performant que son concurrent d’Atari.

Il possède des fonctionnalités telles que les entrées-sorties projetées en mémoire, l’auto-configuration du matériel, un système d’exploitation multi-tâches et un affichage permettant d’obtenir 4 096 couleurs…

Amiga 500En 1987, deux nouveaux modèles d’Amiga sont présentés au Amiga 2000public: l’Amiga 500 et l’Amiga 2000. L’Amiga 2000 est destiné à une utilisation professionnelle  tandis  que le second devint la mascotte de Commodore.

En 1990, la société lance l’Amiga 3000, un Amiga plus rapide (68030), doAmiga CDTVté d’un nouveau système d’exploitation (2.0). L’année suivante, Commodore présente l’Amiga CDTV, une sorte de mélange entre un lecteur CD et un Amiga, mais qui n’aura jamais le succès escompté.

En 1992, le groupe décide de s’appuyer sur le succès de l’Amiga 500 et sort l’Amiga 600. C’est une version plus compacte et sans pavé numérique.

Vers la fin de l’année 1992, l’Amiga 4000 et l’Amiga 1200 voient le jour. Ces nouveaux Amigas sont plus rapides que leurs prédécesseurs et capables d’afficher 16 millions de couleurs simultanément.

Commodore lance en 1993 l’Amiga CD-32, première console de jeu dotée d’un lecteur CD qui révolutionne le monde des jeux vidéo par ses capacités graphiques inégalées. Malheureusement très peu de jeux furent à la hauteur de ses capacités.

EAmiga cd32n 1994, Commodore lance nouvelle et dernière console de jeux : la CD32. Il s’agit d’un véritable retour aux sources puisque la console est basée sur un A1200. Cette machine ne connait pas un franc succès et marque la fin de Commodore qui fait faillite quelques temps plus tard.

avril 8, 2009

La fabuleuse histoire de Sega

Author: Thibault W. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , ,

Sega

Sega est fondée en 1954 par David Rosen au Japon. La société commence par développer et éditer des jeux vidéos ainsi que des bornes d’arcades, puis face aux succès engendrés des autres sociétés elle décide, elle aussi, de se lancer dans le marché des consoles.

Des premiers pas difficiles

En 1966, l’entreprise sort son premier jeu vidéo : Periscope. Connaissant un franc succès au Japon, Sega décide de poursuivre sa lancée et édite successivement The Fonz (1976) et Space Attack (1979).

De fin 70 au début des années 80, Sega produit des jeux d’arcade pour les premières consoles de jeux, comme l’Atari VCS2600 et la CBS Colecovision. Elle n’est pas encore une puissante maison d’édition, mais rencontre un premier succès avec Turbo (1981, vendu sur Colecovision), Frogger (1981) et Zaxxon (1982).

SG-1000 En 1982, la société sort le premier jeu vidéo utilisant un LaserDiscle (Astron Belt) et le premier jeu en 3D (SubRoc-3D). La même année, elle créée sa première console, la SG-1000 Mark 1,dont les ventes explosent au Japon. Le groupe sort l’année suivante, la SC-3000, qui est la version micro-ordinateur de la console, puis la SG-1000 II (version améliorée de la SG-1000 I).

Ces trois console ont un succès restreint, notamment à cause de la présence de la console NES de Nintendo sur le marché.

En 1983, le monde du jeu vidéo est frappé de plein fouet par un véritable krach. Sega à du mal à s’en remettre et finalement, Hayao Nakayama succède à David Rossen à la tête du groupe.

Enfin le début du succès ?

Après une période de creux causée par des changements de direction et de structure, Sega sort plusieurs jeux d’arcade qui rencontrent un immense succès. Des jeux comme Out Run (1986), After Burner (1987) et Shinobi (1987) apportent non seulement des fonds pour les futures créations, mais aussi un catalogue de jeu de qualité.

Master SystemEn 1986, le groupe décide de se relancer dans le domaine de la console en mettant sur le marché la Master System. Bien que cette nouvelle console soit sur certains points plus avancée que la NES de Nintendo, elle n’atteint pas le même niveau de popularité aux États-Unis. Ce manque de succès a de multiples causes. On peut citer la quantité de jeux qui a joue en faveur de la NES, ainsi que l’année qui sépare la sortie des deux consoles. De plus, l’accord qui existe entre Nintendo et ses éditeurs pèse certainement dans la balance. En effet, le contrat des éditeurs stipule que ceux-ci ne doivent produire que pour la console de Nintendo. Durant les quatre premiers mois suivant sa sortie, la Master System s’est vendue à 125 000 exemplaires contre 2 000 000 pour la NES dans la même période.

L’année 1989, est marquée par la sortie de la console mythique de Sega, la Megadrive (ou Genesis aux États-Unis).Megadrive Avec ce système, la société souhaite se tourner vers des joueurs plus matures. Deux ans plus tard, Sega vit un moment historique en dépassant Nintendo pour la première fois avec 55% des parts de marché en Amérique du Nord.

La fin d’une épopée

Game GearEn 1990, Nintendo lance son GameBoy. L’entreprise contre attaque, en produisant sa première console portable : la Game Gear. Un adaptateur de cartouches Master System, permet de jouer aux jeux Master System sur la cosole . Malgré ses capacités supérieures à celles de la GameBoy (notamment son écran couleur), c’est véritable un échec. Les raisons fut sa faible autonomie ( 2 heures pour 6 piles avec la Game Gear contre 18 heures avec la GameBoy pour seulement 4 piles ) par rapport à sa concurrente, son plus fort cout et son écran de moyenne qualité (bien qu’il fut plus grand et rétro éclairé).

5 ans plus tard, Sega refait une seconde tentative sur le marché de la console portable. NomadElle met au point la Nomad qui sort uniquement aux États-Unis. Elle a la même capacité technique que la Mégadrive mais connait elle aussi un échec cuisant.

SaturnAu milieu des années 90, un nouvel arrivant arrive sur le marché des consoles : Sony. Ce dernier fait sensation en proposant sa PlayStation. Sega qui tente alors de refaire surface, décide de mettre sur le marché sa toute dernère création : la Saturn. Malgré son prix relativement élevé, elle connait un certain succès au Japon, où elle concurrence assez sérieusement la machine de Sony.

Plus récente (1998), la Dreamcast est la première console 128 bits commercialisée. Elle intègre un modem qui permet aux joueurs de s’affronter sur Internet et de pouvoir naviguer sur des sites Web. Cependant, elle ne rencontra pas le succès estimé, surement à cause du lancement par Sony de sa PlayStation 2 au même moment.

Suite à ce nouveau revers, Sega décide de ne plus concevoir de consoles et de se concentrer uniquement sur la production de jeux d’arcades.

Un possible retour ?

Certes, Sega ne produit plus de consoles de salon, mais il semblerait pourtant qu’elle continue de facinée. En effet, on vient d’apprendre que la société Blaze Europe LTD, souhaite remettre la MagaDrive au goût du jour. Pour en savoir plus consultez notre petit billet à ce sujet.

avril 1, 2009

Le retour de la MegaDrive

Author: Thierry S. - Categories: Actualité, L'instant rétro - Tags: , , , ,

Blaze  réedite la Megadrive

Pour les nostalgiques des consoles qui ont bercés notre enfance, la société Blaze Europe LTD a décidé de remettre la Megadrive au goût du jour.

Ce n’est pas un poisson d’avril.

Un peu d’histoire

Lorsque la Megadrive est sortie, en 1988, Nintendo détient avec sa NES 92% du marché Japonais et 95% du marché Nord américain. La précédente console de Sega, la Master System, n’a pas rencontre le succès escompté aurès des salons Japonais et US.

Sega décide de s’appuyer sur ce qui fait sa notoriété à l’époque: ses jeux d’arcades. Hayao Nakayama, PDG de Sega, décide de créer une console 16-bit sur les bases du système d’arcade System 16.  Sega prend ainsi Big N de court et parvient à positionner sa nouvelle console dans les sallons US et Européens, tuant au passage la PC-Engine.

Deux années plus tard, la Super Nes est commercialisé et distancera la Mega Drive. La réponse du berger à la bergère en quelques sorte. Mais avec 29 Millions d’unités vendus c’est le gros carton de Sega, son dernier sur le marché des consoles. La Saturn n’a jamais véritablement convaincu et la Dreamcast a été stoppée trop tôt.

Le bundle Blaze

Plus qu’un simple reconditionnement, il s’agit d’une véritable gamme que la société à décidé de lancer:

On pourra donc rejouer à des titres phares tels qu’Alex Kidd, Alien Storm, Altered Beast, Bonanza Bros., Columns, ou encore Golden Axe…

Un bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, il semblerait,  qu’il soit possible d’utiliser les anciennes cartouches MegaDrive avec cette console. De plus, elle sera entièrement compatible avec les jeux de Genesis (US) et les jeux japonais.

Toutefois, on ne pourra pas utiliser des anciens accessoires tels que l’adaptateur Master System ou encore le bon vieux Light Phaser.

Pourquoi ce choix

Comme le fait remarquer si justement Business Garden, la MegaDrive a plus de vingt ans. Ce qui transforme les trentenaires  actifs en cibles marketing de choix. Un peu de nostalgie, quelques bons souvenirs, un zeste de marketing et un peu de technologie suffiront à convaincre les geeks nostalgiques.

Avec un marché de 29 millions de nostalgeeks potentiels auquel on additionne tous les fans de retrogaming et d’émulation le potentiel est important.

A lépoque Sega appliquait une politique très tolérante à propos de l’importation. Ce qui est parfaitement logique, Sega fonctionnait bien mieux en Europe qu’au Japon. La forme des cartouches dissociaient entre les version US, Japonaise et Européenne. Un coup de lime ou l’utilisation d’un adaptateur permettait de jouer très facilement à un jeu importés 🙂

Une politique qui aujourd’hui avec la mondialisation et l’hyper connection, devrait être remis au goût du jour plutôt que ces régionalisations de l’offre qui ne vise qu’à tirer toujours plus de gras sur le dos des joueurs. Mais c’est un autre débat.

Contrairement à Nintendo, Sega n’a plus de division « console ». En relançant la gamme, Sega obtient un nouveau canal de diffusion sans avoir à se soucier du support technique et logiciel de cette nouvelle entité.  En effet, la plateforme est une megadrive, aucun port du code des jeux n’est à réaliser.

C’est également un système maîtrisé et peu cher à produire. Republié la MegaDrive c’est faire du neuf avec du vieux. Pas de coûts en R&D, peu de marketing et un catalogue de jeux immenses (plus de 800, voir la liste complète).

Pourquoi j’en ai envie

Récemment je cherchais à m’acheter une PC Engine. Mais vu les prix, je me suis rabattu pour une MegaDrive en bon état (comprendre avec boîte et notices 😉 ) et quelques jeux.  Rien que pour la console, la cote MO5 pour la MegaDrive 2 est entre 20 et 30 €. Et en ce qui concerne les jeux, ils se négocient rarement en dessous des 10€ (en boîte et avec notices).

Avec cette offre, on dispose d’un système neuf avec 15 jeux pour 35 €.  Le prix est très sympa, quand on le compare au montant d’un seul jeu sur Wiiware.  Et on rejoue avec les memes manettes qu’avant !

En plus, je dispose de pas mal de cartocuhes Megadrive dans ma cave, je pourrais donc me refaire de bonnes parties de Flashback, Earthworm Jim, Micro Machines…

Et puis une petite console 16 bits à côté de la Wii ça sera cool, parce que c’était mieux avant 🙂

mars 27, 2009

Table périodique des paddles

Author: Thierry S. - Categories: En vrac - Tags: , , ,

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Elles y sont toutes ! Cliquez sur l’image pour la voir dans sa taille originale. Merci à Fabien Schwob pour m’avoir passé le lien.

Source : Flick’r

mars 25, 2009

Wipeout la course extrême

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , , ,

Wipeout 2097 le jeu de course extrême

A l’heure où les jeux de courses résonnent avec lancés de carapaces ou voitures ultra tunning. Wipeout reste malgré ses 13 années un titre emblématique.

Jeu de course futuriste, Wipeout vous propose de prendre les commandes d’un aéroglisseur à antigravité ultra rapide lourdement armé. Oui vous avez bien lu, armé. Le jeu s’inspire de Hi-Octane de Bullfrog pour le système de combat et de F-Zero pour ce qui est des véhicules et de la thématique « course de la mort ».

Développée par  Psygnosis, la série Wipeout est apparue en 1995 et totalise aujourd’hui 8 épisodes.  Dès sa sortie, Wipeout rencontre un grand succès, cependant c’est le second épisode Wipeout 2097, qui restera comme l’essence véritable de la série. En effet il corrige les erreurs de jeunesse et améliore grandement le gameplay et la fluidité du jeu.

Les raisons du succès

Wipeout renouvelle le genre en proposant un jeu en 3D temps réel, rapide et fluide. Sa réalisation technique est exemplaire. A ce point que Wipeout reste la vitrine technologique pour Sony et sa Playstation. Il démontre à chaque fois les capacité 3D des consoles de Sony.

Wipeout c’est également une expérience de jeu unique qui se base sur une aérodynamique, un design et une bande son originaux et de qualité.

En ce qui concerne l’aérodynamique ou la physique des engins, c’est le seul jeu qui vous demande de gérer la position du nez de l’appareil. Lorsqu’il est levé l’engin est ralenti et à l’inverse trop bas il rsique de frotter sur la piste 😉

Le design, que l’on doit à The Designers Republic, est exceptionnel et reste crédible même 10 ans après. Cette trainée bleu qui s’échappe progressivement du réacteur, ah lala mes bons amis ! J’étais litéralement scotché la première fois que j’ai joué à ce jeux. C’était beau et ça l’est encore !

La bande son était garnie par des artistes très en vogue de la scène électro du moment. Ainsi on se déchaînait sur fond de Prodigy, Chemical Brohers et autres Underworld… Cette ambiance cyberpunk electrifié faisait encore plus monté la pression et l’adrénaline.

Wipeout ça scotche !

Les épisodes

  1. 1995 – Wipeout, la saga commence !
  2. 1996 –  Wipeout 2097 / XL, le titre emblématique qui participa au succès de la Playstation.
  3. 1998 – WipEout 64, la version Nintendo 64, qui sera le seul jeu de Psygnosis sur cette console.
  4. 1999 – Wip3pout, l’épisode se passe en 2116 sur les circuits de la F7200.  A noter l’affiche HD sur la petite Playsation de l’époque
  5. 2002 – WipEout Fusion, l’épisode se passe en 2160 sur les circuits de la F9000. Il décevra les joueurs de la PS2  à cause de son moteur physique qui collent un peu trop les vaisseaux à la route.
  6. 2005 – WipEout Pure, version pour la PSP, l’action se déroule des décennies après la F9000 cette fois ce sont des amateurs regroupés au seing de la FX300 qui se tirent la bourre.
  7. 2007 – WipEout Pulse, les circuits de la FX400 sont  encore plus fou  et toujours sur PSP.
  8. 2008 – WipEout HD, dernier opus sorti sur PS3, l’action se déroule en 2206 et surtout en HD ! C’est beauuuu 🙂

Conclusion

Wipeout est le titre phare sur Playsation, sans lui la console perd une partie de son âme. Il en va de même de Lara Croft.  Le titre a su s’adapter aux nouvelles exigences des joueurs et rester un titre incontournable dans toute ludothèque.

La série depuis 10 ans n’a que très peu évolué et à force les joueurs se las et ne tissent plus le même affecte. Il reste une formidable vitrine technologique, mais n’est ce pas ce qui le conduit de plus en plus vers la mise au placard ?

D’un point de vue général, Wipeout a marqué les petits gamers que nous étions. Il a remisé au placard tous ce que nous avions vu précédemment. F-Zero prenant à cet instant une véritable claque. Cette bande son et cette sensation de vitesse, c’est simple c’est l’un des rares jeux où je pousse des cris tant j’ai l’impression que mon canapé s’envole.

Wipeout 2097 restera pour moi l’expérience extrême du jeu de course.

mars 18, 2009

Flashback: The Quest for Identity

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , , , , , ,

Flashback: The quest for Identity

Réalisé par Delphine Software en 1992, Flashback s’est de suite imposé comme LA référence du jeu d’action/aventure. Fort d’un scénario et d’une réalisation impeccable, il a conquit les joueurs du monde entier.

Le jeu s’inspire du gameplay de Prince of persia transposé dans un monde futriste. Il reprend l’affichage 2d de profil et un rendu réaliste des mouvements.  La scénarisation de l’action et l’insertion de cinématiques inscrivent Flashback directement dans la lignée d’Another World (lui aussi réalisé par Delphine Software).

Le jeu a été diffusé sur Mega Drive (surtout), Super Nintendo, Amiga, PC-DOS et Mega-CD. Dans ces deux dernières on a le droit à des cinématiques plus jolies, des voies dans le jeu et des musiques de meilleures qualités.

A noter que Flashback a été pendant un certains temps le jeu vidéo français le plus vendu dans le monde. Des lapins débiles l’ont détrônés depuis. Mais ça c’est une autre histoire 😉

Histoire

En 2142, le joueur incarne un chercheur Conrad B. Hart, qui découvre l’existence d’entités extra-terrestres infiltrées au sein de la population. Ces dernières le kidnappent et lui effacent la mémoire ; il réussit malgré tout à s’enfuir mais atterrit en catastrophe sur un satellite de Saturne, Titan.

Le jeu commence à ce moment, où le joueur doit affronter les dangers de la jungle. Il doit tout faire pour déjouer ce complot planétaire.

Source Wikipedia

Gameplay

On vous parle d’un temps où la folie de la 3D n’existait pas encore (ou très peu). La 2D de profile était le standard absolu depuis Donkey Kong en passant par Mario et autres hérisson bleu.

Flashback s’inscrit donc dans cette catégorie de jeu. Mais il se distinguait par la gestion des contrôles du personnage. Là où Mario ou Sonic était clairement typé arcade avec des réactions rapides, Conrad réagissait avec réalisme. Les sauts étaient par exemple marqué par un temps de latence , lorsque vous couriez votre arrêt n’était pas immédiat. La jouabilité était exceptionnelle, le panel de mouvements riche : marcher, courrir, sauter, s’accroupir, faire des roulades, utiliser des objets sur la scène et de son inventaire, sortir un pistolet, faire feu…

Flashback demandait beaucoup de réflexion, votre personnage n’est pas armé comme une bête de guerre. Il fallait ruser et utiliser l’effet de surprise. L’intelligence des ennemis était poussée pour l’époque. Lorsque vous jetiez un caillou, un gardien s’en rendait compte et se dirigeait vers la source du « bruit ». Vous pouviez ainsi le surprendre et l’abattre.

Vous remarquerez d’ailleur dans la vidéo que je me suis un peu perdu dès le premier tableau. Saleté de sentinelles 🙁

Celà m’amène à vous parler des sauvegardes. Bon c’est une mega drive et à l’époque la sauvegarde c’est pour les faibles du paddle. On ne pouvait pas enregistrer quand on le voulait. Au mileu d’un niveau ou avant une séquence délicate on avait des terminaux qui permettaient de stocker sa position dans le jeu. Mais cette position était détruite lors de l’extinction de la console… Ah ah dommage 😉

En revanche, on avait le droit au début de chaque niveau à un code. Ce qui permettait de reprendre sa partie au début d’un niveau donné. Les codes variaient en fonction de la difficulté et de la langue sélectionnées.

 

Mon avis

Encore aujourd’hui Flashback malgrès ces 17 ans, détrône bon nombre de jeux de plateforme (même nextgen), tant son scénario est captivant. Son gameplay et ses graphismes rétro, restent au goût du jour. Flashback est une aventure unique que tout gamer devrait avoir vécue. L’ambiance cyberpub sur fond de conspiration gouvernementale propose une dystopia d’une société futur probable. On rescent clairement les influences Blade Runner.

J’étais à peine ado quand j’ai joué pour la première fois à ce jeux. Il m’a captivé et j’en garde un souvenir marquant. Plus que les première parties dans le noir de Resident Evil. C’était un jeu à la difficulté très bien gérer, qui avait une durée de vie longue. C’était le premier jeu où je me suis réellement fait embarquer dans une aventure vidéoludique immersive et forte. Ce scénario m’a ouvert l’esprit vers les créations cyberpunks de l’époque.

« Fade to black » sortie en 1995 est la suite de Flashback. Malgré des avancés techniques comme l’introduction de 3D vectoriel et de  rendu en raycasting, cette épisode se démarquait trop du premier. Les critiques lui repreochèrent ces changements et cette fracture avec le premier épisode.

Flashback fait parti de ces jeux qu’il convient peut être de laisser sans suite, au risque d’être déçu. Je regrette personnellement qu’aucun acteur ne pense à reprendre cette licence en respectant le gameplay de l’époque mais surtout la profondeur scénaristique.

Ressources


mars 11, 2009

Alex Kidd, le héros oublié de Sega.

Author: Thierry S. - Categories: Jeux, L'instant rétro - Tags: , , , , , , , ,

Alex Kidd sur Jouer Online

Alex Kidd ça rime avec le début de la guerre des consoles SEGA vs Nintendo. Sorti sur Master System en 1986, Alex Kidd devient la mascotte de Sega. Mais l’arrivée d’une autre star plus jeune et plus cool, le vaillant Sonic, a clairement ringardisé notre pauvre ami.

C’est vrai qu’avec son jogging rouge (hey t’as pas 10 francs ?), ses rouflaquettes, ses oreilles décollées et sa face simiesque Alex n’était pas ultra sexy. Et puis ses grosses mains ne lui servaient qu’à distribuer des gnions à ses ennemis, pas facile de draguer avec tout ça. Même un plombier moustachu aurait un look plus cool 😉

La réputation d’Alex Kidd tient surtout au cultissime « Alex Kidd in Miracle World« .  D’abord commercialisé en format boite sur la Master System, il a été ensuite intégré directement dans la ROM de la MS2. Chaque tableau était composé d’une séquence de plateforme puis d’un boss qu’il fallait souvent vaincre en jouant au janken (pierre-papier-ciseaux).

Voici le pitch d’introduction du jeu :

Dans le pays de Raxadian, Janken le Grand fait régner la terreur. Prince du royaume, Alex Kidd décide de partir lutter contre lui afin de sauver son peuple mais aussi son frère.

Il était possible de donner des coups de poings pour vaincre les ennemis, de sauter, d’acheter et d’utiliser des objets qui facilitaient la progression du joueur. Par exemple on pouvait obtenir une moto qui permet de faire une petite partie du jeu à toute vitesse, un hors-bord ou encore un hélicoptère à pédale !

Pour terminer un niveau, il fallait récupérer le gateau de riz pour les premières versions  ou le  hamburger pour les versions de la MS2. L’aventure était composée de 16 niveaux originaux et proposant à chaque fois un challenge plus relevé.

Ce jeu était très difficile et même, à certains endroit, sadique (SEGA c’était vraiment plus fort que toi !). Il m’a fallu près de 2 ans pour en venir à bout…

Celà s’explique par :

  • l’absence de système de sauvegarde, le game over entraîne le retour à la case départ,
  • l’absence de système de santé, on se fait toucher on meurt,
  • on perd au janken, on meurt
  • des pièges de fous, qui se souvient de ce foutu code et de ce piège planqué dans le décor ?
  • la jouabilité moyenne, le personnage réagissait lentement et manquait de précision.

Alex Kidd c’est du jeu old school à tous les points de vues !

Néanmoins pour l’époque, les graphismes et la musique étaient très réussis. Même aujourd’hui, le jeu n’a pas à rougir de certaines production de jeu en flash. La musique était super entrainante et le design haut en couleur.

Je m’excuse pour la mauvaise qualité de la vidéo, mais c’est loin d’être évident de récupérer les flux vidéos issu d’un émulateur. Il s’agit des séquences de démo du jeu, je ne pouvais pas filmer et jouer en même temps…

Alex Kidd fut mis en scène dans d’autres productions :

Notre petit héros a eu son heure de gloire avec la Master System, mais tira sa révérence avec elle. Son look trop kitch et la venu du hérisson bleu l’on mis définitivement au placard. Dommage car la licence avaient des titres de qualité et  reconnus par les joueurs.

Quelques ressources en lignes

mars 5, 2009

Rétro Game One : un jour un gros pixel

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , , ,

Retro GameOne

Oui, j’ai manqué hier au sacre saint Instant rétro du Mercredi. Je m’en excuse et on va rattraper tout ça convenablement.

Rétro GameOne c’est l’une des rares émissions avec Hidden Palace où l’on parle encore de jeux qui sentent bon le rétro et le gros pixel carré. L’émission est diffusée par Game One et présentée par Marcus (oui je sais on parle beaucoup d’eux).

Voici le topo officiel :

Marcus est le commandant de bord du Retro GAME ONE, une machine fantastique grâce à laquelle vous allez remonter avec lui le temps pour relire les plus glorieuses pages de l’histoire du jeu vidéo. Jeux de légendes, consoles mythiques, vos plus beaux souvenirs de joueurs vous sont racontés avec humour et expertise par l’infatigable Marcus.

Fréquence : Quotidien      Durée : 13 minutes
Horaires : 8h05, 10h55, 13h55, 16h15, 20h15, 22h45

La première saison de RG reprend le contenu de Mémoire Vive réalisée par Alex Pilot et  Jean Monset. RG compile ainsi ce contenu dans des émissions à thèmes, parfois bien débile, comme  « les bouboules dans les jeux vidéo », « les jeux vidéos avec des fouets »…  Le ton est donné 🙂

La seconde saison reprend l’histoire du jeu vidéo année par année sur un ou deux épisodes. C’est donc un changement de format pas désagréable. Cette manière de procéder est plus facile à suivre.

 

Pourquoi parler de cette émission ?

C’est vrai que les derniers billets de l’instant rétro sont assez fourni en Game One et Marcus.   J’ai lancé cette rubrique pour analyser le passé et pour partager ma passion du rétro gaming.  Le reportage « La fabuleuse histoire du jeu vidéo » et cette émission sont pour moi des incontournables à qui s’intéresse un tant soit peu à cette culture.

Rétro Game One est une vraie perle. On peut reprocher beaucoup de chose à l’émission (pas assez exhaustive, peu de contenu exclusive…), mais selon mois, elle aborde  de la bonne manière le jeu vidéo. L’humour potache évite de tomber dans l’analyse  supra sérieuse et supra chiante. On parle de jeu vidéo, c’est fun et on lui doit bien ça !

RG est en accord avec mon approche du jeu vidéo : simple, amusante et pas prise de chou. Et puis depuis Mémoire Vive c’était un petit peu mort sur notre petit écran.  Et puis j’avais aussi la flemme de pondre un article sur l’Atari ST 😛

 

Rétro GameOne en ligne

On remerciera très chaleureusement igrekkess qui publie sur son compte Youtube et sur son blog les épisodes de l’émission.

Avant de passer aux morceaux choisis de l’émission, je vous recommande d’aller faire un tour sur cette page d’un des auteurs de Mémoire Vive. Vous comprendrez pourquoi cette superbe émission a été tout simplement éjectée de la programation de la chaîne alors qu’elle était au sommet de sa gloire.

 

Le dernier épisode au moment de la rédaction de ce billet

 

Scènes coupées de la saison 1

 

Jeux de fouet

février 25, 2009

La manette a bien changé en 25 ans

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro, Sites web - Tags: , , , , ,

L'instant rétro

Oui bon une vidéo ça faisait un peu juste, je me suis dit que 2 petits articles valent un bon topo historique 🙂

En 25 ans les manettes de nos chères consoles de salon ont vraiment bien évolué en 25 ans (heureusement). Les constructeurs ont su améliorer le confort, la prise en main et donc le plaisir de jeu.

Alors d’autres ont déjà super bien traité le sujet et je vous propose de découvrir Ludopad et 2 panoramas synthétique de l’évolution de ces périphérique ludiques.

Ludopad l’historien du paddle et du joystick

Je vous recommande l’excellent Ludopad. Il retrace à merveille l’histoire de nos bons vieux joysticks avec une précision toute encyclopédique. Quelques morceaux choisis :

Une excellente ressource à consulter pour votre culture game sans prise de tête.

L’évolution des paddles

Evolution des manettes de consoles

L’évolution des consoles portables

Evolution des consoles portables

février 18, 2009

Souvenons-nous de la PC Engine !

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , ,

La PC Engine !

A l’occasion de la sortie le 14 Février de La Bible PC Engine Volume 1 chez les éditions Pix’n Love, j’ai décidé que nous allions découvrir ensemble cette console. Pour beaucoup la PC Engine c’est ce qui s’est fait de mieux en matière de console 8bits.

La naissance

La console est sortie le 30 Octobre 1987 suite à la collaboration d’Hudson Soft et de Nec. Les deux sociétés décidèrent d’aller titiller la Famicom de Nintendo, ainsi que sa concurrente la Master System de SEGA. Ainsi NEC s’occupa de concevoir le matériels grâce à son expérience, tandis qu’Hudson s’occupa de la conception logicielle.

Bien qu’elle soit sortie après ses illustres concurrentes, notre duo espère tenir le haut du pavé grâce aux dernières innovations technologiques.  En effet bien que dotée d’un processeur principal 8bits, la console voit sa composante graphique utilisé une puce 16bits.

La bête était capable d’afficher un scrolling sur un plan parfait dans toutes les directions, de gérer jusqu’à 64 sprites et le tout avec une résolution de 256×212 points en 64 couleurs sur une palette de 512. Bref un monstre pour l’époque.

La partie sonore était tout aussi performante,  elle permettait de gérer jusqu’6 voies en stéréo.

On pourrait s’attendre à ce que la machine soit imposante, mais que neni ! Elle est toute petite. La PC Engine détient toujours le record de la plus petite console de sallon.

Voici une galerie des différents modèles :

 

Les évolutions

Au départ les jeu se présentait sous un format de cartouche ultra compacte les HuCard. Mais la grosse évolution se fera par l’introduction dès 1989 d’un lecteur CD-ROM qui se connecte à la console via son interface Unit.

NEC s’attaqua également au marché des consoles portables en 1991 avec la PC Engine GT.  Il s’agit d’un joyau technologique. Son écran couleurs et ses capacités étaient remarquables. la console pouvait même se voir agrémentée  d’un tuner TV ! Une déclinaison LT a vu le jour mais à cause de son prix prohibitif (625€) et de sa connectique pauvre, se fut un échec.

En 1992 sort la PC Engine DUO. Elle intègre le lecteur HuCard et le lecteur CD-ROM dans le même boîtier. Cette version disposait d’un connecteur casque, d’un accueil pour une batterie, ainsi que d’une connexion possible à un mini écran LCD.

NEC en profite également pour booster sa technologie de CD-ROM, c’est l’avènement du format CD-ROM². Puis NEC continua sa montée en puissance avec le Super CD ROM². L’objectif était d’améliorer les débits de transferts des données, mais pas seulement. Ces modules étendaient également les capacités de la console en apportant à chaque plus de mémoires vidéo.

L’ultime format fut l’Arcade CD-ROM² en 1994, mais seul une vingtaine de jeux ont été publiés sur ce format comme Strider, Fatal Fury 2, Fatal Fury Special ou encore Art of Fighting.

Noté qu’en 1994 la petite 8bits faisait face à la Playstation et la Saturn doté d’une technologie 32 Bits et de CD-ROM. NEC avait vue juste, mais décide à ce moment d’arrêter l’aventure de la PC Engine.

On pourrait croire qu’avec tout ces formats et ces déclinaisons, la compatibilité des jeux était impossible. Eh bien non !  Le format HUCard était compatible avec toutes les déclinaisons de la PC Engine. Pour les formats CD, il existait un compatibilité ascendante, c’est à dire que l’ancienne technologie était supportée par la nouvelle. C’était très bien joué de la part de NEC.

La ludothèque

Riche de plus de 600 jeux, il reste que la PC-Engine était réputée pour ses excellent shoot’em up. Hudson Soft était L’éditeur le plus actif sur la console, mais tous les grands noms du jeux s’y sont frottés : Namco, IremTaito, Konami.

On citera par exemple (source wikipedia) :

  • Shoot’em up : Gunhed, Magical Chase, P-47, Parodius Da!, R-Type, Super Star Soldier, Tiger Heli, Volfied
  • Plates-formes : Liquid Kids, Parasol Stars, PC Kid, Wonder Boy III: Monster’s Lair
  • Action : Castlevania: Rondo of Blood, Ghouls ‘n Ghosts
  • Beat them all : Golden Axe, Shinobi, Splatterhouse
  • Combat : Fatal Fury Special, Street Fighter II, Vigilante, World Heroes II
  • Sport : Final Match Tennis, F1 Circus
  • Action-RPG : Cadash
  • RPG : Dungeon Master: Theron’s Quest, Emerald Dragon, Ys
  • Stratégie : Populous: The Promised Lands
  • Divers : Bomberman, Devil Crash

Depuis 2006, les jeux sont disponibles avec la console virtuelle de la Wii 🙂 R-Type est mon jeu fétiche sur cette console ! Il faut tout de même avouer que les jeux étaient majoritairement dans un style très « japonais ».

 

Succès ou échec ?

En France on pourrait parler d’échec. Peu de personnes ne la connaissent ou s’en souviennent. On pourrait d’ailleurs parler d’échec. Mais il faut savoir que la PC Engine n’a jamais été officiellement distribué en Europe.

Cependant en France c’est SODIPENG (Société pour la Distribution de la PC Enginge) qui se chargeait de l’import,  d’agrémenter ses produits par une traduction des notices  et même d’apporter quelques adaptations matériels.

Grâce à SODIPENG c’est un parc de 30 000 consoles qui ont été importées. Et de ce point de vue là c’est un véritable succès.

En ce qui concerne le Japon, lors de la sortie de la PC ENgine le succès fut fulgurant et pendant plus d’un an les stocks étaient en rupture. La console fut très populaire et ses ventes dépassèrent celle de la Mega Drive. Ceci s’explique par une identité très japonaise, orienté arcade et son support CD ROM.

Malgré ce succès japonais, la PC Engine reste un échec, car en dehors du Japon, elle n’a jamais su s’imposer.

La faute à certains choix

  1. Au départ la console n’avait qu’un port manette là où ses concurentes en avait déjà 2.
  2. Le marketing de NEC était inexistant.
  3. La localisation des produits était pauvre, beaucoup de jeu non traduit.

De ce fait le marché US n’a pas accroché. Le succès en fut très largement minoré. La mémoire collective a quelques peu oubliée cette superbe console, lui préférant celle de l’hérisson bleue ou du plombier moustachu.

Quoiqu’il en soit, elle est pour moi une plateforme à ne surtout pas oublier. Elle a porté des concepts importants : la galette comme support, l’abandon progressif de la cartouche, la compatibilité ascendante et une ludothèque de qualité.

Quelques ressources