Jouer-Online Blog

Le monde du jeu en ligne
janvier 7, 2009

Les années 70, tout démarre !

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , , , , , , , ,
L'instant rétro

Les années 70 sont les véritables débuts du jeu vidéo tel que nous le connaissons aujourd’hui. C’est à cette époque que quasiment tous les genres de jeux ont été créés et que les types de produits que nous connaissons ont vu le jour.

1971 – le premier jeu vidéo d’arcade : Computer Space.

C’est avec l’aide de Ted Dabney, que Nolan Bushnell mettra au point une version exploitable en salle de jeu de Spacewar. Nutting Associates, qui fabrique  des  jeux électroniques, décide d’acheter les droits d’exploitation et embauche Bushnell.

La livrée de la borne d’arcade adopte un look très futuriste pour l’époque. Aujourd’hui on parlerait plus de Snorky géant 🙂 Le caisson en bois protège le système électronique de la borne.  Cette machine n’intégrait aucun microprocesseur, RAM ou ROM. Tout était basé sur une machine à état créé à partir de composants de la famille TTL 74 et de divers composants analogiques. Une vraie prouesse quand on y réfléchit.

Voici une vidéo qui donne un bon aperçu du jeu :

Le gameplay était trop complexe pour l’époque et le jeu n’a pas rencontré un franc succès. Il fallait jouer avec des boutons pour manier la rotation, la propulsion et les tirs de missiles. Aujourd’hui, Computer Space serait un classique, mais pour l’époque c’était too much.

Voici quelques ressources pour ceux qui veulent creuser le « sujet » :

1972 – la première console : la Magnavox Odyssey

En 1966 Ralph Baer  et son équipe réussissent à faire fonctionner un jeu sur une télévision pour le compte de la société Sanders Associates. C’est après 6 prototypes que la brown box fut montrée à des fabricants.  Magnvox signa un accord fin 1970. Deux ans plus tard la console est annoncée et disponible uniquement dans les magasins Magnavox au prix de 99$. Elle connut un succès certain. C’est plus de 100 000 exemplaires qui ont été vendu. Il s’agissait du seul équivalent à Pong que l’on peut avoir chez soi.

Un petite publicité de l’époque:

Quelques ressources sur le web :

Atari

Atari est fondée en 1972, par Bushnell. Il développe la même année Pong. Les premières versions de la borne embarquaient un code assez sommaire, il n’y avait pas d’adversaire géré par l’ordinateur. Il fallait donc toujours être deux pour faire une partie. Atari vendra 19000 unités de sa borne et fait de Pong, le premier engouement grand publique du jeu vidéo.

Mais ce succès agace Magnavox, qui attaque Atari en justice. Pour eux, Pong est une copie d’un des jeux disponible sur Odyssey. Pour quelques  centaines de milliers de dollars, Atari obtient de Magnavox l’autorisation inconditionnelle de fabriquer du Pong à toutes les sauces possibles.

La compétition devenant de plus en plus rude Ted Dabney revant ses part à Bushnell en 1973. Les années suivantes virent leurs lots de clones et autres copies de Pong.

En 1975, Atari revend l’exclusivité à Sears sur Pong pendant un an. Le jeu devient la sensation de noël 1975.

En 1976, Bushnell revend Atari à Warner Commubnication pour 28 millions de dollars et reste à la tête de l’entreprise.

En 1977, outre le lancement des Pizza Time Theater (des restaurants avec salles d’arcade décorées d’animaux robotisés), c’est le lancement de l’Atari 2600. Elle s’inspire du système de cartouches de la Fairchild Channel F. Ses cartouches intégraient des mémoires où sont stockées les données logiciels du jeu. Elles avaient le même format qu’une cassette audio 8-pistes.

L’Atari 2600 est une console de seconde génération produite en 1977 et 1991. La console est vendue à plus de 25 millions d’unités.  Elle rapporta beaucoup d’argent à la société jusqu’en 1983 avec la crise du marché du jeu vidéo.

L’Atari 2600 c’est la console sur laquelle ont débarqué dans les salon des titres comme :

  • Space Invaders
  • Adventure
  • Pac-Man
  • Asteroids
  • Les premiers jeux sous licence : ET, Raiders of the lost Arks (Indiana Johns et l’arche perdue)

Bref c’est la première vraie console comme nous les connaissons aujourd’hui.

En 1978, Bushnell doit quitter les reines de la société qu’il a fondé sous la pression des dirigeant de Warner.

Activision

La politique d’Atari concernant la rémunération des développeurs n’était pas proportionnelle aux succès. Ainsi Rick Mauer, le développeur de Space Invaders eut droit à un joli chèque de 11 000$ alors que le titre en a rapporté plus de 100 millions à la firme.

De plus en plus de personnes s’élèvent contre la politique d’anonymat d’Atari. C’est ainsi que le premier easter egg fait son apparition dans le jeu Adventure de Warren Robinett.

Du coup beaucoup de programmeurs quittent Atari et fondent leur société de développement. C’est ainsi qu’est né, en 1979, Activision le premier éditeur tiers de l’histoire du jeu vidéo.

Le Japon se réveille

Nintendo

Concernant Nintendo c’est assez discret, mais la firme lance sa première borne en 1978: Othello. Ca ressemblait à ça :

Gun Fight

Gun Fight est le premier jeu vidéo de la société chicagoane Midway Manufacturing. C’est aussi le premier jeu de l’histoire à utiliser un microprocesseur, l’Intel 8080. (Ah ce mythique 8080, c’est lui l’ancêtre de vos superbes Core2Duo !). Après un petit lifting, il a été diffusé aux USA. Il devient ainsi  le premier jeu japonais à disposer d’une diffusion mondiale. Le principe de jeu a même été repris dans Outlaw de Atari en 1976.

Space invaders

Mais le véritable évènement, c’est  Space Invaders. C’est après Pong, l’un des jeux les plus influents. Le joueur contrôle un canon laser qui peut se déplacer horizontalement, au bas de  l’écran. Au départ on peut se protéger derrière 4 bâtiments des tirs ennemis. Mais ils sont destructibles, tant bien qu’à un moment il faudra faire face seul aux hordes aliens venues envahir la Terre. L’objectif est de détruire tous les vaisseaux aliens.

Le jeu fut créé par Tomohiro Nishikado (concepteur et développeur), Kazuo Nakagawa (designer graphique) et Michiyuki Kamei (designer sonore). Le développement du jeu à proprement parlé a pris trois mois, mais le développement de tout l’environnement de programmation a duré près de six mois.

Space Invaders a eu de multiples versions à travers le monde. C’est le premier jeu de shoot’em up de l’histoire.

C’est un véritable carton, les profits générés par la licence s’élèvent à un bon demi milliard de dollars et ceux malgré une protection insuffisante du jeu. C’est peut être également une raison de son énorme succès.

Ce jeu est un tel phénomène que nous en reparlerons plus en détail la semaine prochaine.

Les autres précurseurs

Les premiers jeux vectoriels

Cinematronics lance  en 1978, Space Wars, une variante de Spacewar et de Computer Space. Le jeu est original par l’emploie d’un affichage dit vectoriel. On se base sur des vecteurs (des segments lumineux), plutôt que par des pixels (point lumineux). Cette méthode sera précurseur d’une méthode d’affichage de polygones texturisés et animés en trois dimensions, ce qui aboutira à nos si eye candy jeux en 3D.

La page wikipedia de Space Wars

La première console portable

Et non la Game Boy n’est pas la première dans le genre portatif.  Il s’agit de la MB Microvision.  Elle a été lancée en 1979 et conçue par l’ingénieur Jay Smith, père des consoles de jeux Vectrex. Elle utilisait des cartouches de jeux interchangeables. Elle connut un succès très important dès le début de sa commercialisation.

Cependant sa ludothèque pauvre (12 jeux au total) et d’autonomie stoppa assez rapidement l’engouement des futurs acheteurs. Dommage… Cela reste une pièce très convoitée pour les collectionneurs.

Plus d’information sur la page wikipedia

novembre 17, 2008

En vrac: EA croit dans le casual, croissance du marché et SPIL Games interviewé

Author: Thierry S. - Categories: Actualité, En vrac, Entreprise, Interviews - Tags: , , , ,

Le monde continue à tourner pendant qu’on se repose un peu le week end. Je n’ai pas eu trop de temps pour tester quelques jeux à vous faire découvrir. Par contre l’actualité a été très florissante, j’en profite donc pour publier un « En vrac » 🙂

Bonne semaine à tous !

novembre 14, 2008

Mirror’s Edge 2D

Author: Thierry S. - Categories: Jeux - Tags: , , , , , , ,

Mirror Edge 2D

Mirror Edge c’est une sorte de First person Adventure Yamakasi qui est sorti sur console Xbox 360 et Playstation 3. Les jeu console c’est pas trop notre sujet, mais ce jeu s’accompagne d’une adaptation: Mirror’s Edge 2D.  Elle transpose l’univers de Mirror’s Edge en 2D. Le jeu étant si bien réalisé, qu’il a obtenu une licence de la part d’Electronic Art. Du coup le jeu bénéficie du marketing EA et EA bénéficie d’un port bien ficelé de son jeu. Bien vu ! Mirror’s Edge 2D est une création de  Bornegames (Brad More, Mike Swain,  Mike Castro et Mike Miller).

Alors voici le topo officiel de chez EA games concernant le jeu :

Dans une ville où l’information est  contrôlée par le pouvoir. Les données sensibles circulent loin des voies officielles grâce aux messagers. Un crime a été commis dans ce monde sans violence, votre soeur est accusée et vous êtes poursuivies.

Vous êtes Faith, une agile coursière. Cette aventure innovante se passe au travers de vos yeux.

Ah ! Comme ça ça donne envie hein ! Limite je me chercherai une petite PS3 avec le jeu pour m’amuser avec tant ça à l’air frais et innovant.

Bien, revenons à la version 2D. Alors petite déception pour l’instant ce n’est qu’une version béta avec un seul niveau. Et dans ce port, il faudra récupérer des items. C’est assez difficle j’ai déjà  eu un mal de chien à les récupérer tous. Bref c’est ultra prometteur. Sinon l’animation de Faith est extraordinaire, pouvoir sauter de murs en murs, courrir sur les murs tout ça avec uniquement les flèches et la touche S, c’est vraiment super ergomonique.

Affaire à suivre donc !

Voici quelques captures (pas simple à faire !)

Pour finir, le trailer du jeu console:

novembre 12, 2008

Les jeux en ligne vont tuer les consoles

Author: Thierry S. - Categories: Actualité, Entreprise - Tags: , , ,

“Consoles are facing competition and extinction”

Le site de digital marketing ClickZ affirme que le jeu vidéo console est en voie d’extinction à cause de la montée en puissance du casual gaming en ligne.

Selon Kevin Carney, cette importante mutation du marché s’explique en 6 points.

Des cycles de 5 années

Tous les vétérans le savent bien. Tous les 5 ans on a le droit à un évolution technologique majeure. Vous vous reppellez sans doute du passage des consoles de 8 à 16bits, de 16 à 32, de 32 à 64bits.. 😉 C’est un cycle piloté par l’innovation et applaudit autant par l’industrie que par les joueurs.  Historiquement, les consoles nouvelles générations sont rapidement intégrées par le marché.  Mais aujourd’hui les choses ont changé, elles doivent en plus de faire face à leur propre concurrence, faire face à à une diminution de la demande.

La seule véritable innovation, plébicitée par les joueurs ces dernières années, ne viennent pas de la PS3, ni de la Xbox 360, mais bien de la Wii et de ses nouvelles capacités de gameplay. Hormis ce contrôleur, aucune innovation n’a été apportée par le dernier cycle, hormis un rendu graphique améliorée. Ce qui n’est pas l’attente principale des joueurs.

Gros budgets, peu d’intérêt

L’essence même du gaming, c’est l’expérience de jeu qu’il délivre. Malheureusement, cet attrait a été oublié au profit de la montée en puissance des machines. Les consoles offrent des rendus physique et graphique toujours plus réaliste. Celà introduit un chisme où la réalité exarcerbée nuit à la fantaisie. Une expérience de jeu peut, et doit certainement, perdre des joueurs lorsqu’elle devient trop réelle. Les mécaniques plaisantes  s’éclipsent au profit du réalisme pour le réalisme. Tout ces effets ne sont pas la valeur ajoutée et ne sont pas les clefs du succès. Sinon comment expliquer le tabac que fait un World of Goo ? La qualité du gameplay, le scénario, l’imagination, l’esthétique et le fun sont les véritables métriques de qualité d’un jeu.

Le comportement des consommateurs

Les consommateurs ont évolué. Ils délaissent leur salon, leurs grands écrans et leurs consoles au profit d’une plateforme plus connectée. Les consoles ont du mal à suivre cette évolution. Malgrès les modes online qu’elles proposent, les interactions sociales et de partages sont trop cloisonnées (le système de code ami de Nintendo est une horreur). Ils sont devant leur ordinateurs, jouent à des jeux en ligne, explorent des mondes virtuels. Internet leur fournit tout ce qu’ils ont besoin, pourquoi devraient ils changer de pièce et allumer un autre appareil ?

Evolution du jeu en ligne

Pendant que les consoles deviennent de plus en plus sophisitiquées et que la majeure partie de l’audience gravite autour de l’expérience en ligne, le casual gaming en ligne sur PC remplace peu à peu les consoles. Le casual gaming a évolué et propose souvent des produits avec une expérience utilisateur riche et robuste. Grâce aux technologies, comme Adobe Flash, les développeurs disposent d’une base technologique pour diffuser massivement sur Internet leur création. Tout un écosystème s’est créé autour de ce marché, des communautés entières se sont bâties et, autre point crucial, c’est souvent gratuit.

Brièveté

Les joueurs adorent le côté « on deman » du jeu en ligne. Ils peuvent ainsi s’octroyer des temps de jeu court et rapide. Et quand ils veulent passer plus de temps, l’offre généreuse en ligne leur permet de s’immerger dans des scénario plus longs.  Les consommateurs adorent pouvoir zapper, choisir, bref devenir les maîtres du jeu 🙂

Advertising: comment vivre ?

Voici la beauté de cette transition: les annonceurs sont les principaux moteurs. Les jeux en ligne sont généralement financés par des recettes publicitaires. Ils sont les leviers marketing qui soutiennent une meilleure qualité d’expérience pour les consommateurs. Ils offrent un public ciblés et les auteurs cherchent à innover pour satisfaire les consommateurs. En outre, cette transition a été en incubation pendant plus de 10 ans. Les jeux en ligne ont eu le temps de mettre au point leurs techniques de la publicité et d’analyse.

Là où les consoles essaient de vendre des publicité « in-game », les jeux en ligne fort de leur expérience ont déployé tout un tas de technique de monétisation autour du jeu: pub avant le jeu, pendant les pauses et entre les parties.  La publicité dans les jeux en ligne est acceptée car elle est intégrée sans nuire à l’expérience de jeu et fait partie d’une sorte d’accord avec le consommateur (de la pub contre la gratuité). Alors que pour les jeux consoles cette intrusion serait beaucoup plus mal vu.

Pour ma part.

Eh bien, je dirais que le casual gaming a véritablement tout pour plaire. Mais il n’est pas non plus une fin en soit. Car la baisse des revenus publicitaires est une réalité et il faudra bien voir comme celà va évoluer. Les consoles restent des investissements sûrs et se portent plutôt bien. Reste à voir si elles vont savoir s’adapter et proposer de réelles innovations. L’analyse de  Kevin Carney est certes pertinente, mais je crois qu’un mix astucieux verra le jour entre console et casual gaming.

Ce mix est déjà entrain de naître: avec son navigateur intégré la Wii aurait tout intérêt à intégrer un player flash complet. Les système à la wiiwares devraient à mon sens tenter l’expérience de la gratuité financé par la publicité. Il y a un potentiel de transformation possible, reste à définir des stratégies de ROI. Car bien des freins liés à l’équipement en terme de navigation Internet restent à lever (sécurité, utilisabilité…)

Au final ce sont les joueurs qui choisiront leur plateforme de jeux et ils n’ont vraiment pas fini de nous étonner.

septembre 4, 2008

Rétro des consoles de 72 à maintenant

Author: Thierry S. - Categories: Vidéos - Tags: , ,

C’est un peu hors sujet, mais bon 😉

The Evolution of the Games ConsoleThe most popular videos are here

Vraiment sympa ! Moi j’ai débuté avec une NES, s’en est suivi une Super Nintendo, une GameCube et une Wii. A côté y’a eu quelques achats en occasion d’une master system 2, une mega drive et un prêt assez long d’une playstation… Wow ! Et vous ?