Jouer-Online Blog

Samorost est pour moi la plus belle des réalisations vidéo-ludique. Son univers fantasmagorique et naïf vous transporte et vous fait prendre un bon bol d’air frais !

La série date de 2003 (pour le premier opus) et 2005 (pour le second). Comme le bon vin, ça ne vieillit pas tant le style est marqué et original. Bien loin des considérations techniques avec de super rendus 3D qui t’éclatent la pupille. Non tout l’attrait est basé sur la poésie, le juste équilibre entre étrange et merveilleux. C’est juste génial !

Le « jeu » se décompose en plusieurs tableaux, qui s’animent et dans lequel vous devrez activez les bonnes zones. Vous l’avez sans dout compris c’est un point’n’click/aventure.

Samorost est une création Jakub Dvorský membre du studio Amanita Design (allez y, ça vaut le détour). La caractéristique principale du jeu est son collage astucieux entre photomontages et dessins vectoriels.

Concernant le deuxième opus, il est divisé en 2 chapitre dont le 2e qui se révèle être payant. Il faut surtout noter que la qualité de cette suite est grandement améliorée. La bande son de Tomas Dvorak (nickname: floex) etles effets sonores de Tomas Dvorak (nickname: pif) y contribuent pour beaucoup. Les animations sont également plus travaillées et l’ensemble dispose d’encore plus de charme.

Voilà c’est plus qu’un coup de coeur, je suis véritablement fan de cet univers. Je vous invite également à découvrir Quest for the Rest (une autre création de Jakub).

Voilà donc si Jakub tu nous lit, nous on t’aime !

Voici les captures, histoire de vous donner bien bien envie :

Jouer à Samorost 1, ou à Samorost 2.

Aujourd’hui on change de format 🙂 Ce n’est pas 1, non pas 2 mais 3 jeux que je vous propose aujourd’hui ma p’tite dame !

Wooden Path

Wooden Path est un jeu de  puzzle/réflexion édité par King.com. A chaque tableau vous aurez des blocs à déplacer pour désactiver des portails magiques, téléporter des portions du pont ou simplement réassembler le pont en bois originel. C’est jolie et frais et en plus le jeu sauvegarde votre progression. Le jeu comporte 50 niveaux divisés en 2 niveaux de difficulté. Ah! Si les petits oiseaux vous ennervent, il y’a une option pour les faire taire à jamais 🙂 J’ai adoré l’ambiance bucolique et la sauvegarde automatique. C’est le genre de jeu sur lequel on revient encore et encore. Ce jeu vous détent tout en vous distrayant 🙂

Accueil Wooden Path

La map

Pas facile!

Play Wooden Path.

Off Balance

Une nouvelle création de Fernando Holguin de Angel Studio, qui vous propose de déplacer Mister Cotton sans heurter les murs. Le p’tit personnage se déplace en fonction de l’angle (désigné par la flèche au centre de l’écran) et de la distance qui sépare votre curseur du centre de l’écran (plus vous êtes loin plus vous attirez Mister Cotton rapidement). Un gameplay classique mais toujours aussi génial ! 25 niveaux dont on commence vraiment à avoir du mal à se défaire dès la 5e mission (enfin pour moi en tout cas).

Accueil

Level 1

Level 2

Jouer à Off Balance.

Tasha’s Game

Un petit jeu d’aventure plateforme, où Tasha veut sauver son collègue d’une tentacule maléfique avec l’aide de son chat magicien Snoopy… Vous l’aurez compris c’est complètement psychédélique comme jeu.  Tout l’intérêt du double contrôle: vous déplacer Tasha avec les flèches ou WASD, et Snoopy est contrôlé par la souris. Il vous permettra de faire apparaître toute sorte de plateforme. Les contrôles sont fluides et la difficulté bien dosé. Un jeu un peu court mais pour le week end c’est vraiment top. Le jeu bien qu’au graphisme simple, est tout de même issu du Studio Double Fine Games (créateur du fameux Psychonauts). D’ailleurs elle ressemble pas un peu à Darla ?

Tashas accueil

La tentacule !

Snoopy à la rescousse

Jouer à Tasha’s Game.

Reflexive édite un portail de Casual Games. Challenger sur le marché et concurrent d’un certain Big Fish, ils peinaient jusqu’à présent à développer leur activité.

Malgrès une équipe réduite, ils font du bon travail et propose des programmes d’affiliation intéressants. Seule ombre au tableau, les jeux ne sont qu’en anglais. Nous avons nous même intégré leurs jeux dans un de nos portail de jeux à télécharger. Mais l’absence de jeux localisés (traduits) dans leur catalogue nous est toujours apparu comme un handicap.

Amazon est le plus gros marchand sur internet, Reflexive a donc toutes les cartes pour un développement spectaculaire.  Vont ils enfin se décider à localiser les jeux ? Car Amazon ce n’est pas qu’un marché anglosaxon mais international. Comment vont ils réussir à se structurer face à cette forte croissance ?

L’annonce en anglais.

The cell est une production haut de gamme de Fox Networks. Le jeu est très proche de l’univers de la série du même nom. L’objectif est de libérer Spencer. Pour se faire il va falloir réussir des missions qu’un psychopathe vous donnera via un téléphone portable.

L’univers est gloque à souhait. La réalisation graphique et sonore est fabuleuse, c’est prenant et pour une fois pas trop prise de tête. Un système d’aide, vous sortira toujours d’un mauvais pas. On peut reprocher une trop grande facilité, mais celà est très bien compensé par un scénario riche en rembodissements et donc en divertissement. Les vrais fans d’énigmes passeront leur chemin, c’est avant tout un jeu d’aventure.

L’ensemble nous fait indéniablement pensé à Saw, notamment par le côté ultra sadique du kidnapper. En ce qui concerne les voix, j’ai remarqué que celle de Spencer et du grand méchant sont les mêmes. Rien de grave en soit c’était juste pour avoir quelque chose à pinailler. L’ensemble se joue à la 3e personne, comme si on regardait chaque scène via des caméras de surveillance. Peut être est ce la vision qu’à le kidnapper ?

Bien entendu, vous pourrez sauvegarder votre progression, moyennant le fait que vous devrez vous enregistrer et fournir votre mail (il est possible de ne pas s’incrire à la newsletter de Fox).

Pour résumé, c’est prenant et c’est un excellent thriller vidéoludique. Bon faut que j’arrive à le lâcher… pas facile.

Allez sauver Spencer en jouant à The Cell.

Les captures

On a récemment entendu parler de la stratégie de Blizzard de commercialiser la suite de Starcraft en plusieurs épisodes ou « stand alone ». Je me demandais si celà allait être marginal ou un nouveau vecteur de business. Je pensais faire un billet sur le sujet, mais l’excellent Business Garden,  a une analyse très proche de la mienne.

L’article de Business Garden se base sur le jeu pour mobile 1112 et il s’agit réellement d’une première série vidéoludique et pour rien gâcher c’est édité par les petits français d’Agharta Studio.

Voici en substance un petit résumé:

• pour que le jeu fonctionne il devra être de qualité (comme une série)
• le client achète tant qu’il trouve un intérêt au jeu celà, optimise son achat (comme une série)
• les investissements se font en fonction du succès rencontré (flux tendu, comme une série)
• il faut que l’épisode est une fin en soit même si c’est un flop
• le client devrait savoir le nombre approximatif d’épisodes prévus
• la monétisation peut passer par : l’abonnement, le  paiement à l’épisode ou le forfait global

L’article de Business Garden : Nouveau Business Model pour les Jeux sur Mobiles : Le Serial Game

J’aime bien les jeux qui finissent par « forever », ça me rappelle un certain Duke… Bref, à l’instar de son grand oncle Hunted Forever de Pixelante Game Studios est un jeu d’action/plateforme, mais pas 3D 🙂

Tout est contre vous, sentinelle robotique armée jusqu’aux dents, bombardements… Il va falloir échapper aux griffes des machines au travers de forêts, de tunnelles ou de laboratoires souterrains. Les contrôles se font avec les flèches du clavier ou WASD, pour sauter on fait un coup sur  [haut] ou sur espace et pour mettre le jeu en pause c’est [esc] qu’il maltraitée.

L’animation et la réaction du personnage sont très intéressantes. C’est fluide et presque aussi bon qu’un bon vieux Super Mario Galaxy des familles (rien que ça). Je me suis vite retrouvé à sauter de mur en mur assez facilement. On se prend pour un Yamakazi et balader ce satané droïde est vraiment jouissif.

Apparement certains joueurs ont du mal. Il faut aller au plus simple et ne pas s’emballer (et désactiver quelques effets si votre machine n’est pas assez puissante).

On s’amuse vite et on rentre vite dans le jeu. Les effets sonores ne sont pas en reste. La musique et les effets collent bien à l’ambiance générale et ne sont pas trop présent. Dommage que le jeu soit un peu court, c’est pas très « forever » 😉

Au niveau du design des levels, c’est assez simple et un peu répétitif. Celà ne rend pas le jeu pour autant simpliste, si vous manquez un saut, vous devrez sans doute revenir sur vos pas et donc vous perdrez du temps. Et ça c’est vraiment pas bon pour votre score, surtout si en plus le drone décide de vous canarder avec un lâché de bombes…

Les traditionnelles captures :

Jouer à Hunted Forever.

Pas grand chose dans mon aggrégateur aujourd’hui, j’en ai donc profité pour me repasser mes bookmarks.

J’ai donc retrouvé derrière les fagots  » Anika’s Odyssey: Land of the Taniwha », un bon petit jeu frais et enfantin d’aventure en point’n’click. C’est une production du studio Tricky Sheep, d’un style similaire à Sprout ou Samorost. (Ca me fait penser qu’il faudrait que je vous les présente aussi ces deux là…). Le développment a été assuré par  Jeff Nuscz (Sprout) et toute la  création artistique par Tim Robinson.

Toute l’histoire commence avec une corvée à réaliser. Vous devez puiser de l’eau du puit pour remplir votre seau. Quand tout à coup un grand aigle sombre surgit du ciel pour kidnapper votre petit lapin… Ni une ni deux vous sauter par dessus la colture électrique, grâce à votre seau. L’aventure commence, allez vous réussir à sauver votre petite boule de poils ?

Le jeu se décompose en tableau, dans lesquels il faudra résoudre une énigme, en trouvant la bonne combinaison d’évènements. Le curseur change lorsqu’il survole une zone d’actions, il est donc assez facile de découvrir ce qu’on peut faire. Reste juste à comprendre comment débloquer la situation 😉 Explorer et observer fondent les bases de ce jeu.

La difficulté est bien dosée, ce n’est jamais trop compliqué, et on prend plaisir à évoluer dans ce petit monde merveilleux.  On peut comparer cette réalisation à un conte pour enfant interactif !

J’apprécie beaucoup dans ce jeu la recherche esthétique et l’ambiance qui s’en dégage. On passe véritablement un moment plein d’enchantement. C’est un jeu que j’imagine véritablement partagé par les parents avec leurs enfants.

C’est mignon, amusant et plein de créatures loufoques qui n’attendent que vous.

Jouer à Anika’s Odyssey.

Sega a lancé son nouveau portail Playsega.com en version bêta.

Nick Pili (Network Business director chez Sega), explique sur gamingcasual.biz, que Playsega sera un mélange de titres classique de l’éditeur (historique ?) et de réels innovations.

Le portail est basé sur 3 fondamentaux :

1. les mini jeux web,
2. de la collecte d’item,
3. un réseau social.

Les mini jeux

Playsega.com comporte pour le moment un nombre restreint de jeux, dont Sonic At The Olympic Games  (un port de la version mobile), The Hollywood Adventure Movie Quiz, et Ice Shuffle (un jeux de curling, je suis fan !).

Les jeux sont rangés par catégories : Arcade, Card, Puzzle, Quiz, Sports, Word and Sonic (on a pas finit de le voir le hérisson bleu 😉 ).

L’équipe en charge du projet indique également qu’une trentaine de jeux sont en cours de préparation. Bref va falloir suivre tout ça 🙂

La liste de tous les jeux

La home page

Choisis ton perso

La collecte d’item

L’inscription est entièrement gratuite et vous donne la possibilité de collecter des Sega Rings, qui vous permettront de customiser votre avatar ou votre appartement. Au départ on vous donne généreusement 2000 rings.

Vous obtenez des rings en jouant et vous en amassez plus si vous participez à des petites missions (genre des objectifs à atteindre, battre un score minimum…)

Avec vos rings vous pouvez même participer à une loterie pour gagner des prix. Coût du ticket ? 50 rings.

Un bon moyen de fidéliser les joueurs, mais est ce véritablement un levier ? Sur nos portail, nous remarquons que l’intérêt et la durée de vie d’un mini jeux ne dure jamais longtemps. Il faut sans cesse apporter de la nouveauté…

Mais il s’agit de Sega, ils ont dans leur ludothèque un bon paquet de choses à porter sur le web 🙂

Welcome!

Mes rings

Mon appartement

Accueil "my escape"

La loterie

Customisation de son avatar

Le réseau social

Pour l’instant c’est en construction (bêta oblige), donc je n’ai pas pu tester cette partie.

J’ai hâte de voir la mise en scène de mon avatar dans leur réseau social.

Je partage avec vous cette vidéo à propos de la création française de jeux indépendants. Il s’agit d’un reportage de Nicolas Rodin, à propos du Web Flash Festival 2008 diffusé sur No Life.

D’un peu moins de 10 minutes c’est un panorama rapide et efficace.

C’est le petit buzz du moment, Flash Player 10 est donc sorti ( tout comme silverlight 2…),  je pensais dédier tout un billet, mais finalement d’autres le feront mieux que nous :).

Vous trouverez des information sur ce sujet ici, là ou encore là bas.

Dans ma recherche, j’ai découvert via l’excellent Inside RIA,  un article à propos d’un simulateur vidéo et audio 360 degrés qui s’appuient sur un application Flex propulsé par Flash Player 10.

C’est la société Intelligence Gaming qui a annonce son « Immersive Cultural Simulation Product », « Reality V ». Il s’agit en réalité d’un player et d’un framework 3D spécifique.

L’utilisateur participe à la simulation en utilisant un casque qui projette le rendu dans une sorte de lunette et diffuse l’ambiance sonore dans les écouteurs. Lorsque le sujet (oui j’aime bien faire des expériences) bouge sa tête, le casque reproduit ce mouvement et change l’angle de la caméra.

Quelle application pour ce produit ?

Eh bien l’armée l’utilise pour fomer ses fiers soldats pour leur apprendre à mieux communiquer avec les habitants de différentes contrées. L’emploi de la vidéo se justifie car il fallait reproduire très fidèlement toute la complexité des expressions faciales ou corporelles.

Le soldat assiste donc à une vidéo ultra immersive puis devra choisir des actions. Il pourra ainsi être mieux préparer à boutter du méchant taliban !

Les éditeurs de serious games seront certainement très intéressés par ce produit. Maintenant reste à voir la combinaison avec d’autre type de simulation (sensorielle, aéronautique…).

J’entrevoie même des applications pour le grand public, par exemple pour certains jeux (FPS, simulation…), celà en ferait un périphérique très sympa.

Reste à connaître le coût d’un joujou comme celui ci 😉

Voici quelques images du produit :

Et une vidéo