Jouer-Online Blog

Le monde du jeu en ligne
janvier 21, 2009

1983 : Les jeux vidéo dans la tourmente

Author: Thibault W. - Categories: L'instant rétro - Tags: , ,

L'instant rétro

Depuis le jeu Pong en 1972, les jeux d’arcades connaissent un véritable engouement populaire. Dans le même temps, la mise en circulation de la première console par la société Magnavox marque un véritable tournant dans l’industrie du jeu vidéo. Dès lors, le secteur connait une croissance exceptionnelle et génère des profits importants. Cependant ce phénomène reste fragile.

De nombreuses sociétés veulent profiter de cet effet de mode et on assiste très vite à une surproduction des jeux vidéo. En effet, dès qu’un jeu rencontre du succès, les sociétés se mettent à lancer de multiples dérivés provoquant une saturation du marché.

C’est le cas du jeu vidéo Pac-Man lancé en 1979 par la société japonaise Namco. Son succès a ainsi conduit à l’apparition du jeu Guppy sorti sur la console EXL 100 ou encore Clean Sweep sur la console Vectres.

Face au manque d’innovation et de nouveauté, les consommateurs finissent par se lasser et délaissent leurs consoles au profit de jouets plus traditionnels.

Pensant qu’il ne s’agit que d’un passage à vide de courte durée, les producteurs continuent à produire en grande quantité. Les stocks de jeux non vendus deviennent considérables. Or, il faut savoir qu’à l’époque, quand un jeu vidéo n’est pas écoulé par les magasins, ces derniers renvoient les stocks non vendus aux éditeurs.  Ceux-ci n’ayant ni les moyens, ni de nouveaux jeux à leur proposer pour les rembourser finissent rapidement par faire faillite.

L’affolement général se propage jusqu’aux distributeurs. Afin de vendre leurs excédants, les détaillants n’ont plus d’autre choix que de baisser les tarifs. De 35 $ en 1982, on passe à 5 $ l’unité l’année suivante. Les nouveaux jeux qui arrivent sur le marché et qui sont vendus plein tarif doivent faire face à la concurrence de jeux vendus à un prix dérisoire. Certains magasins finissent même par ne plus vendre de jeux vidéos.

En 1983, les éditeurs, qui résistent encore à la crise, sont les témoins impuissants de l’arrivée du micro-ordinateur. Les marques qui vendent les ordinateurs, mettent en avant le fait que le micro-ordinateur possède plus de mémoire, à une meilleure qualité au niveau du son et de l’image et permet d’exécuter plus de tâches que les consoles de jeux.

Certaines sociétés veulent profiter de la crise et lancent leur jeux uniquement sur ordinateurs. C’est le cas de la société américaine Electronic Arts. Cependant le buzz de l’informatique entraîne une nouvelle pratique : le piratage informatique. De plus en plus, des particuliers copient les programmes et les échangent, amplifiant un peu plus la crise.

La crise ne touche plus uniquement les jeux sur console. C’est tout le secteur qui est atteint. Si bien, qu’à la fin de l’année 1983, on ne parle plus de crise mais d’un véritable krach. On estime même que l’activité connait une chute de 300 %.

Malgré le contexte, la société japonaise Nintendo lance, en 1984, la FAMICOM. Après des débuts difficiles sa popularité monte en flèche. En deux mois, elle s’est écoulée au Japon à 500 000 exemplaires. Elle profite d’un prix qui défie toute concurrence, mais c’est surtout au niveau technologique qu’elle fait la différence.

Mais ce qui révolutionne le monde du jeu vidéo c’est le lancement, en 1985, de la Nintendo Entertainment System aux États-Unis puis en Europe marquant ainsi la fin d’une époque.

Le Japon devient alors le premier pays sur le marché des consoles, détrônant ainsi les États-Unis qui étaient jusqu’en 1983 les leaders incontestés dans ce domaine.

C’est le début de l’ère Nintendo qui va durer jusqu’au début des années 1990.

janvier 20, 2009

Gravity Pods 2

Author: Thibault W. - Categories: Jeux - Tags: , , , , ,

Gravity Pods 2

Suite au succès fracassant du jeu Gravity Pods, Keith Peters revient avec un second volet tout aussi réussi.

A travers 50 niveaux, vous devrez à l’aide d’un projectile lancé d’un canon, détruire une cible. Pour pimenter le tout, différents obstacles seront placés sur votre chemin.

Au début du jeu il vous est possible de choisir le niveau que vous voulez. Un bon point pour ceux qui aurait du mal à faire preuve de patience… Rien ne vous empêchera donc de vous frotter au dernier niveau pour commencer.

Les premiers niveaux sont simples mais ils deviennent de plus en plus difficiles à mesure que l’on avance dans le jeu et que des nouveaux obstacles apparaissent. Vous devrez pour gagner, agir avec précision puisqu’un seul millimètre peut faire la différence.

Pour les moins adroits, n’ayez crainte. Chaque projectile lancé laisse une piste en pointillé dans son sillage pour pouvoir rectifier le tire. On notera une différence par rapport au premier jeu. Dans Gravity Pods 2, le nombre de coups est illimité. Ce qui est une bonne chose quand on se trouve dans les derniers niveaux et que l’on souhaite éviter toute frustration à qui louperait ces cibles mainte fois.

Il est toutefois impossible de revenir au menu principal au cours de la partie. Pour changer de niveau, il faut recharger entièrement le jeu.

Un bon jeu donc pour tous ceux qui aiment réfléchir et qui savent faire preuve de patience.

Jouez à Gravity Pods 2

janvier 19, 2009

La sélection du week end

Author: Thibault W. - Categories: Sélection du week end - Tags: , , , ,

Dropple – Un petit jeu de plateforme qui se situe dans la ville imaginaire de Droptopolis. Vous incarnez une petite balle appelée Dropple qui en a assez de travailler et devez l’aider à réaliser son rêve : partir plus tôt à la retraite ! Pour se faire, vous aller devoir ramasser des pièces éparpillées dans la ville.

Mad Virus – Mad Virus est un jeu de réflexion dans lequel vous devez coloniser un territoire composé de cases de différentes couleurs grâce à un virus avec le moins de coups possible. La couleur du virus doit être d’une couleur identique à celle des cases voisines pour récupérer un territoire.

Maze Stopper 2 – Le but du jeu est d’empêcher son adversaire d’arriver avant vous au drapeau. Pour cela, vous devez placer des obstacles sur son chemin. Attention dans certains niveaux, le nombre d’obstacles est limité.

Ninja or Nun – Retrouvez le ninja dans une foule de nones avant la fin du compte à rebours. Le niveau de difficulté augmente assez fortement au travers de la partie.

Asteroid Dash – Aidez votre vaisseau spatial à traverser le champ d’asteroides qui grandissent de plus en plus au fur et à mesure de la partie.  Les grands asteroides ont un champ gravitationnel qui vous attirera automatiquement vers eux ! Toutefois, vous aurez la possibilité de vous en éloigner en utilisant les propulseurs qui équipent votre vaisseau.

janvier 16, 2009

Super D

Author: Thibault W. - Categories: Jeux - Tags: , , , ,

On vous l’accorde, Super D est un jeu de plateforme plutôt basique dans lequel vous incarnez un petit cube. On soulignera cependant l’effet 3D du décor qui apporte une nouveauté dans les jeux du genre.

L’objectif du jeu est simple. Le joueur doit réussir à escalader la tour de Dicedom, délivrer ses amis qui y sont tenus en captivité, tout en se débarrassant des nombreux ennemis qui occupent la tour. Pour se faire, il suffit de leur sauter dessus.

Au cours du jeu, le joueur devra récolter des clés afin de déverrouiller les portes de différentes sections de la tour. En délivrant ses amis, il obtiendra aussi différents objets qui pourront l’aider dans sa quête.

A certains paliers, le joueur pourra récolter des faces pour former le visage du pouvoir et ainsi, s’il arrive au sommet de la tour, combattre le boss final : Big D.

Super D est une réussite aussi bien dans le graphisme que dans l’habillage sonore. Le joueur reste tout de même sur sa faim malgré la possibilité, pour les plus adroits, de réaliser la partie en temps limité !

Jouer à ce jeu

janvier 15, 2009

Sin Mark

Author: Thibault W. - Categories: Jeux - Tags: , , ,

Sin Mark

Pour tout ceux qui aiment l’aventure, les combats et les jeux de rôle… alors le nouveau jeu d’Armor Games est une véritable pépite d’or.

Le principe du jeu est simple : le joueur incarne Akahn et doit combattre les forces du Mal ! Pour réussir sa mission, il doit détruire les « Dark Gates », sortes de portes entre le monde dans lequel joue le personnage et un autre monde peuplé de diables. Au début du jeu, le joueur n’est équipé que d’un arc.

Comme les autres jeux de ce type, les ennemis sont directement visibles et donc normalement plus facile à détruire. Toutefois, ils sont aussi très agressifs et nombreux, ce qui peut compliquer la tâche du joueur à certains moments. Le joueur doit donc user d’une grande précision et de timing pour y survivre. Toutefois, il est possible pour les moins courageux de fuir les combats !

De plus, le joueur va pouvoir évoluer dans des environnements différents ce qui est un point positif pour un jeu qui pourrait se révéler trop répétitif.

A chaque porte détruite le personnage peut recueillir des « Rune Stones », des pierres qui combinées entre elles vont permettre au personnage de lancer des sorts. Plus le joueur obtiendra de pierres, plus les sortilèges, qu’il pourra exécuter, seront puissants. Il est également possible de trouver parfois des objets qui permettront au joueur d’augmenter les statistiques de votre personnage.

Grâce à l’expérience accumulée, le joueur accèdera à de nouvelles attaques magiques et de nouveaux objets afin de pouvoir diversifier ses attaques et faire face aux nouveaux ennemis au cours du jeu.

En conclusion, on se plonge assez rapidement dans le jeu et les différentes évolutions en cours de jeu nous permettent de sortir d’une certaine monotonie qui s’installerait sans.

Jouer à ce jeu

janvier 14, 2009

Aux origines de Space Invaders

Author: Thibault W. - Categories: L'instant rétro - Tags: ,

Qui ne se souvient pas de Space Invaders l’un des tous premiers jeux vidéo ? Considéré comme le premier « shoot them up », c’est l’un des plus influents et célèbres jeux de l’histoire du jeu vidéo.

Table de jeu

Space Invaders est le résultat d’une collaboration entre Tomohiro Nishikado (concepteur et développeur), Kazuo Nakagawa (designer graphique) et Michiyuki Kamei (designer sonore). Le jeu est apparu au Japon sur borne d’arcade. Celle-ci a la forme d’une table dans laquelle est incrusté l’écran et on joue assis grâce un joystick et un bouton unique.

Deux caractéristiques font que le jeu se démarque. D’une part, il s’agit du premier jeu à offrir une nouveauté au niveau du graphisme. Les concepteurs ont essayé de créer des formes par accumulations de pixels. D’autre part, il s’agit de l’enregistrement des scores des utilisateurs par ordre croissant, ce qui rend à l’époque le jeu attrayant.

Le concept du jeu est simple. Le joueur utilise un canon qu’il déplace horizontalement, au bas de l’écran, et doit défendre la Terre. Dans les airs, des rangées d’aliens se déplacent latéralement tout en se rapprochant de plus en plus du sol et en lançant des missiles. A chaque ennemi tué, le joueur gagne un point. L’élimination totale des aliens amène une autre vague d’ennemis plus difficiles à battre. Au début du jeu, le joueur possède quatre bâtiments destructibles, qui lui permettent de se couvrir des tirs ennemis. Par moment, des vaisseaux apparaissent et permettent au joueur, si il les détruits, de gagner des points bonus.

A noter que plus on détruit d’ennemis plus la vitesse du jeu augmente, renforçant ainsi sa difficulté.

Lancé en juillet 1978 au Japon, le jeu devient très vite un véritable phénomène culturel. C’est le premier succès d’une telle ampleur après le jeu Pong ainsi que pour une production japonaise. On estime à 350 000 le nombre de jeux vendus au niveau international.

Pour la petite histoire, le succès a été tel qu’il a provoqué au Japon une pénurie de pièces de monnaies obligeant le gouvernement à multiplier par quatre la production de Yen.

Space Invaders

Suite à ce succès, Space Invaders a été adapté sur console : Attari 2600, Atari 8-bit (en1980), MSX, SG-1000 (en 1985), et Game Boy (en 1990) pour ne citer qu’elles !
Surfant sur cette nouvelle vague, de nouvelles versions se sont développées de manière impressionnante. Si bien que chaque famille a finit par posséder sa propre version du jeu (Space Intruders, Space Invasion, Space Attack,…).

Au niveau mondial, des sociétés s’en sont inspirés pour développer leur propre jeu comme Galaxian pour la société Namco ou encore Moon Alien par Nichibustu (en 1979).

Bien que simpliste selon les critères actuels, il fait aujourd’hui partie des classiques originels du jeu vidéo !

janvier 13, 2009

Pixel Pop

Author: Thibault W. - Categories: Jeux - Tags: , , , , , , ,

Pour notre plus grand plaisir, un jeu, plein de couleurs proposant un assortiment de scénarios dont les éléments sont basés sur le rythme musical, est sorti chez Nitrome : Pixel Pop.

Ce jeu est composé de 4 mini-jeux et d’un « mix-tape » final. Avec 3 niveaux de difficulté, le joueur devra remplir un certain nombre de missions plus ludiques les unes que les autres (couper des fruits, combattre l’armée avec Godzilla, …). Le principe ? Cliquez au bon moment et avec précision.

On retrouve le style de Nitrome au niveau de l’ambiance sonore et graphique, assez rétro… La précision du timing augmente fortement entre les différents niveaux de difficulté, ce qui peut frustrer parfois. Malgré tout, Pixel Pop arrive à établir un équilibre entre l’ajout de nouveautés et de complexité du rythme de jeu, d’une part, et la compréhension du jeu, d’autre part.

Un titre insolite et divertissant, si vous avez le sens du rythme.

Jouer à Pixel Pop

janvier 9, 2009

Urban Rivals : un Magic urbain !

Author: Thierry S. - Categories: Jeux, Sites web - Tags: , , , , , ,

Vous aimez collectionner des personnages, faire des combats avec des armes originales et devenir un véritable combattant ?

Alors Urban-Rivals est fait pour vous ! Ce site de jeux en ligne propose de collectionner des personnages et de les faire évoluer dans des combats contre des joueurs du monde entier. Entrer dans des clans, créer votre fraternité (groupe) et combattez stratégiquement les personnages d’autres joueurs. Tous les coups sont permis 🙂

Un graphisme très réussi et une grande facilité de jeu vous immergera très rapidement dans cet univers. Chaque personnage des divers clans possède des pouvoir différents qu’il faudra mettre en oeuvre pour réussir à battre vos adversaires. Réflexion et stratégie seront les maîtres mots pour gagner les batailles.

Un superbe « market aux persos » vous est proposé. Ceci vous permettra d’échanger et de « vendre » vos personnages pour enrichir votre collection (et vider votre porte monnaie).

Sur un forum complet, discuter avec les autres joueurs des combats et des personnages et postuler pour entrer dans différents groupes. En plus du forum, vous pouvez créer vos propres guildes, et y faire entrer qui vous voulez, pour ainsi constituer votre fan-club, avec tous vos amis.

Discuter ensemble grâce à un système de messagerie, donnez-vous rendez-vous pour vous affronter dans des matchs et ensemble combattre vos ennemis.

Chaque jour est organisé différents tournois auxquels tout le monde peut participer. Il consiste à faire le plus de batailles possible, et surtout d’en gagner le maximum pour entrer dans un classement mondial.
Des cartes sont à gagner ainsi que des points pour s’offrir toujours plus de personnages plus beau les uns que les autres.

Le Gameplay

Une fois l’inscription effectuée, on vous attribue directement 8 personnages avec lesquels vous pourrez commencer vos premiers matchs. Leur niveau d’évolution est au plus bas, à vous de gagner des matchs pour les faire évoluer.

Pour combattre il faut tout d’abord entrer dans une salle de jeu au choix, généralement classées par niveau. Vous aurez une liste complète de tous les autres joueurs dans la salle. Vous pouvez soit les défier, soit vous laisser défier, et que le match commence!

4 de vos personnages sont pris au hasard de votre collection pour la bataille. Le premier à jouer, choisi l’un de ses personnages pour affronter son adversaire. On peut lui attribuer de la puissance supplémentaire à chaque round appeler « pillz ».

Une fois votre personnage choisi, c’est au tour de votre adversaire d’opérer sa sélection. Quand tous les choix sont validé, le premier round peut commencer.

Attention, par match, on ne peut utiliser qu’une seule fois le même personnage, choisissez donc bien ! A la fin de chaque round, le personnage vainqueur détruit au perdant des points de vies.

Le premier avec zéro point à perdu, même si tous les rounds ne sont pas fini. A la fin des 4 rounds, le match est terminé, celui des 2 qui a le moins de point de vie est vaincu.

Après le match, un petit récapitulatif apparaît,il vous indique le nombre de points gagnés ainsi que les clintz remportés.

Le clintz est la monnaie du jeu, vous en remportez plus ou moins selon les matchs. Ils vous permettent d’acheter des personnages dans le « market des persos ». Les tournois permettent également de gagner des clintz, si votre rang au classement est élevé vous gagner un jackpot de clintz.

Ce qu’on aime

  • Un graphisme et des personnages riches en couleur et travaillés, qui augmentent l’envie de jouer.
  • Plus de 300 personnages différents qu’on aime voir évoluer et collectionner.
  • Un jeu facile à comprendre et rapide à manier. Il suffit de quelques combats pour déjà devenir un boss du ring 😉
  • Aucune limite de jeu, aucun téléchargement, il suffit de s’inscrire et de jouer en ligne.
  • Pratiquement tout est gratuit !

Ce qu’on aime moins

  • Pour s’offrir des personnages sur le « market aux persos » il faut d’abord acheter un pack en ligne qui coûte un SMS et 3 euros. C’est très embêtant quand on veut simplement jouer et s’amuser
  • Beaucoup d’options pour perfectionner sa collection, demanderont de passer par la case « payes ta gabelle ».
  • Des salles de combats qui demandent un ensemble de persos précis, ce qui gène quand on à ses préférés et qu’on ne veux pas s’en débarrasser.

Pour conclure

Au final, Urban-Rivals reste un très bon jeu gratuit en ligne. Malgrè un système d’item premium un peu trop présent et des limitations qui peuvent se montrer parfois gênantes.

Les créateurs de ce jeu est la société Boostr-Acute Games (plus d’information sur le JDN).

Et voici le petit screencast, pour vous faire un rapide tour du propriétaire et voir une séquence de combat.

Jouer à Urban Rivals.

janvier 8, 2009

En vrac

Author: Thierry S. - Categories: Actualité, En vrac - Tags: , , , , , , , , , , ,

Une activité de fou dans mon aggrégateur RSS, je partage avec cette « petite » revue de presse. Et oui je ne parle pas du dernier jeu de Nitrome 😉

janvier 7, 2009

Les années 70, tout démarre !

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , , , , , , , ,
L'instant rétro

Les années 70 sont les véritables débuts du jeu vidéo tel que nous le connaissons aujourd’hui. C’est à cette époque que quasiment tous les genres de jeux ont été créés et que les types de produits que nous connaissons ont vu le jour.

1971 – le premier jeu vidéo d’arcade : Computer Space.

C’est avec l’aide de Ted Dabney, que Nolan Bushnell mettra au point une version exploitable en salle de jeu de Spacewar. Nutting Associates, qui fabrique  des  jeux électroniques, décide d’acheter les droits d’exploitation et embauche Bushnell.

La livrée de la borne d’arcade adopte un look très futuriste pour l’époque. Aujourd’hui on parlerait plus de Snorky géant 🙂 Le caisson en bois protège le système électronique de la borne.  Cette machine n’intégrait aucun microprocesseur, RAM ou ROM. Tout était basé sur une machine à état créé à partir de composants de la famille TTL 74 et de divers composants analogiques. Une vraie prouesse quand on y réfléchit.

Voici une vidéo qui donne un bon aperçu du jeu :

Le gameplay était trop complexe pour l’époque et le jeu n’a pas rencontré un franc succès. Il fallait jouer avec des boutons pour manier la rotation, la propulsion et les tirs de missiles. Aujourd’hui, Computer Space serait un classique, mais pour l’époque c’était too much.

Voici quelques ressources pour ceux qui veulent creuser le « sujet » :

1972 – la première console : la Magnavox Odyssey

En 1966 Ralph Baer  et son équipe réussissent à faire fonctionner un jeu sur une télévision pour le compte de la société Sanders Associates. C’est après 6 prototypes que la brown box fut montrée à des fabricants.  Magnvox signa un accord fin 1970. Deux ans plus tard la console est annoncée et disponible uniquement dans les magasins Magnavox au prix de 99$. Elle connut un succès certain. C’est plus de 100 000 exemplaires qui ont été vendu. Il s’agissait du seul équivalent à Pong que l’on peut avoir chez soi.

Un petite publicité de l’époque:

Quelques ressources sur le web :

Atari

Atari est fondée en 1972, par Bushnell. Il développe la même année Pong. Les premières versions de la borne embarquaient un code assez sommaire, il n’y avait pas d’adversaire géré par l’ordinateur. Il fallait donc toujours être deux pour faire une partie. Atari vendra 19000 unités de sa borne et fait de Pong, le premier engouement grand publique du jeu vidéo.

Mais ce succès agace Magnavox, qui attaque Atari en justice. Pour eux, Pong est une copie d’un des jeux disponible sur Odyssey. Pour quelques  centaines de milliers de dollars, Atari obtient de Magnavox l’autorisation inconditionnelle de fabriquer du Pong à toutes les sauces possibles.

La compétition devenant de plus en plus rude Ted Dabney revant ses part à Bushnell en 1973. Les années suivantes virent leurs lots de clones et autres copies de Pong.

En 1975, Atari revend l’exclusivité à Sears sur Pong pendant un an. Le jeu devient la sensation de noël 1975.

En 1976, Bushnell revend Atari à Warner Commubnication pour 28 millions de dollars et reste à la tête de l’entreprise.

En 1977, outre le lancement des Pizza Time Theater (des restaurants avec salles d’arcade décorées d’animaux robotisés), c’est le lancement de l’Atari 2600. Elle s’inspire du système de cartouches de la Fairchild Channel F. Ses cartouches intégraient des mémoires où sont stockées les données logiciels du jeu. Elles avaient le même format qu’une cassette audio 8-pistes.

L’Atari 2600 est une console de seconde génération produite en 1977 et 1991. La console est vendue à plus de 25 millions d’unités.  Elle rapporta beaucoup d’argent à la société jusqu’en 1983 avec la crise du marché du jeu vidéo.

L’Atari 2600 c’est la console sur laquelle ont débarqué dans les salon des titres comme :

  • Space Invaders
  • Adventure
  • Pac-Man
  • Asteroids
  • Les premiers jeux sous licence : ET, Raiders of the lost Arks (Indiana Johns et l’arche perdue)

Bref c’est la première vraie console comme nous les connaissons aujourd’hui.

En 1978, Bushnell doit quitter les reines de la société qu’il a fondé sous la pression des dirigeant de Warner.

Activision

La politique d’Atari concernant la rémunération des développeurs n’était pas proportionnelle aux succès. Ainsi Rick Mauer, le développeur de Space Invaders eut droit à un joli chèque de 11 000$ alors que le titre en a rapporté plus de 100 millions à la firme.

De plus en plus de personnes s’élèvent contre la politique d’anonymat d’Atari. C’est ainsi que le premier easter egg fait son apparition dans le jeu Adventure de Warren Robinett.

Du coup beaucoup de programmeurs quittent Atari et fondent leur société de développement. C’est ainsi qu’est né, en 1979, Activision le premier éditeur tiers de l’histoire du jeu vidéo.

Le Japon se réveille

Nintendo

Concernant Nintendo c’est assez discret, mais la firme lance sa première borne en 1978: Othello. Ca ressemblait à ça :

Gun Fight

Gun Fight est le premier jeu vidéo de la société chicagoane Midway Manufacturing. C’est aussi le premier jeu de l’histoire à utiliser un microprocesseur, l’Intel 8080. (Ah ce mythique 8080, c’est lui l’ancêtre de vos superbes Core2Duo !). Après un petit lifting, il a été diffusé aux USA. Il devient ainsi  le premier jeu japonais à disposer d’une diffusion mondiale. Le principe de jeu a même été repris dans Outlaw de Atari en 1976.

Space invaders

Mais le véritable évènement, c’est  Space Invaders. C’est après Pong, l’un des jeux les plus influents. Le joueur contrôle un canon laser qui peut se déplacer horizontalement, au bas de  l’écran. Au départ on peut se protéger derrière 4 bâtiments des tirs ennemis. Mais ils sont destructibles, tant bien qu’à un moment il faudra faire face seul aux hordes aliens venues envahir la Terre. L’objectif est de détruire tous les vaisseaux aliens.

Le jeu fut créé par Tomohiro Nishikado (concepteur et développeur), Kazuo Nakagawa (designer graphique) et Michiyuki Kamei (designer sonore). Le développement du jeu à proprement parlé a pris trois mois, mais le développement de tout l’environnement de programmation a duré près de six mois.

Space Invaders a eu de multiples versions à travers le monde. C’est le premier jeu de shoot’em up de l’histoire.

C’est un véritable carton, les profits générés par la licence s’élèvent à un bon demi milliard de dollars et ceux malgré une protection insuffisante du jeu. C’est peut être également une raison de son énorme succès.

Ce jeu est un tel phénomène que nous en reparlerons plus en détail la semaine prochaine.

Les autres précurseurs

Les premiers jeux vectoriels

Cinematronics lance  en 1978, Space Wars, une variante de Spacewar et de Computer Space. Le jeu est original par l’emploie d’un affichage dit vectoriel. On se base sur des vecteurs (des segments lumineux), plutôt que par des pixels (point lumineux). Cette méthode sera précurseur d’une méthode d’affichage de polygones texturisés et animés en trois dimensions, ce qui aboutira à nos si eye candy jeux en 3D.

La page wikipedia de Space Wars

La première console portable

Et non la Game Boy n’est pas la première dans le genre portatif.  Il s’agit de la MB Microvision.  Elle a été lancée en 1979 et conçue par l’ingénieur Jay Smith, père des consoles de jeux Vectrex. Elle utilisait des cartouches de jeux interchangeables. Elle connut un succès très important dès le début de sa commercialisation.

Cependant sa ludothèque pauvre (12 jeux au total) et d’autonomie stoppa assez rapidement l’engouement des futurs acheteurs. Dommage… Cela reste une pièce très convoitée pour les collectionneurs.

Plus d’information sur la page wikipedia