L’histoire de l’Amiga commence en 1982. A cette époque, les jeux vidéo faisaient fureur dans le monde entier. Pour la petite histoire, c’est grâce aux investissements de trois dentistes que cette console a vu le jour.
On doit cette machine à Jay Miner qui travaille alors chez Atari sur des ordinateurs comme l’Atari 800. Ce dernier à l’idée de faire une console plus performante que les consoles de l’époque en y installant notamment un lecteur CD. La direction d’Atari rejette la proposition car elle craint que cette nouvelle console fasse de l’ombre à sa console qui fonctionne bien à l’époque.
Jay Minner décide de quitter le groupe avec un autre développeur, Larry Kaplan pour fonder sa propre entreprise : Hi-Toro.
Les deux amis s’attaque rapidement à leur projet, et un premier prototype nommé Lorraine sort sur le marché. Il se présente sous la forme d’une machine composée de plusieurs cartes électroniques et non pas encore de puces en silicium.
Plusieurs sociétés se montrent intéressées : outre Apple, Sony, Philips, et Hewlett-Packard, c’est Atari, pourtant sceptique au départ, qui propose de racheter la société.
Finalement, c’est une autre société (Commodore) qui achète Amiga avec l’objectif de remplacer leur propre machine : le Commodore 64. Lorraine devient alors un ordinateur à part entière et s’appelle tout simplement Amiga.
Le premier Amiga est produit fin 1985, et sort en Europe début 1986. c’est bien plus tard, qu’il est référencé en tant que Commodore-Amiga 1000 (A1000). Les ventes sont très décevantes en partie à cause du prix). Commodore fut obligé de descendre le prix de son ordinateur. Les ventes de l’Amiga décollèrent enfin car l’Amiga est techniquement bien plus performant que son concurrent d’Atari.
Il possède des fonctionnalités telles que les entrées-sorties projetées en mémoire, l’auto-configuration du matériel, un système d’exploitation multi-tâches et un affichage permettant d’obtenir 4 096 couleurs…
En 1987, deux nouveaux modèles d’Amiga sont présentés au public: l’Amiga 500 et l’Amiga 2000. L’Amiga 2000 est destiné à une utilisation professionnelle tandis que le second devint la mascotte de Commodore.
En 1990, la société lance l’Amiga 3000, un Amiga plus rapide (68030), doté d’un nouveau système d’exploitation (2.0). L’année suivante, Commodore présente l’Amiga CDTV, une sorte de mélange entre un lecteur CD et un Amiga, mais qui n’aura jamais le succès escompté.
En 1992, le groupe décide de s’appuyer sur le succès de l’Amiga 500 et sort l’Amiga 600. C’est une version plus compacte et sans pavé numérique.
Vers la fin de l’année 1992, l’Amiga 4000 et l’Amiga 1200 voient le jour. Ces nouveaux Amigas sont plus rapides que leurs prédécesseurs et capables d’afficher 16 millions de couleurs simultanément.
Commodore lance en 1993 l’Amiga CD-32, première console de jeu dotée d’un lecteur CD qui révolutionne le monde des jeux vidéo par ses capacités graphiques inégalées. Malheureusement très peu de jeux furent à la hauteur de ses capacités.
En 1994, Commodore lance nouvelle et dernière console de jeux : la CD32. Il s’agit d’un véritable retour aux sources puisque la console est basée sur un A1200. Cette machine ne connait pas un franc succès et marque la fin de Commodore qui fait faillite quelques temps plus tard.
2 Comments until now
très joli le résumé de l’histoire de notre regretté amiga … respect …
ou je pourrais acheter la amiga cdtv.j aime beaucoups amiga cdtv.
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